𝗟𝗜𝗙𝗘 𝗦𝗬𝗡𝗗𝗥𝗢𝗠𝗘 𝟮

𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟯𝟰.𝟯

Les premiers hommes se jettent sur moi. Je les esquive. L'un d'entre eux se rue vers moi, j'esquive son coup de poing et le pousse en avant, il tombe malheureusement du toit. Un second m'attrape et me lance contre le sol, je tousse fortement puis attrape son col pour le faire rouler au dessus de moi. Je lui décolle des dizaines de coups de poings avant qu'un de ses coéquipiers ne m'attrape par derrière. Il bloque mes bras et soudainement, ils se mettent tous à me ruer de coups dans l'estomac. Je puise dans mes ressources pour en expulser deux du toit avec mes pieds. J'envoie par la suite mon talon dans l'entre jambe de celui qui me retient. Il me lâche. Je me retourne et lui envoie une coup fatal dans le nez avec mon genou.

Je me retourne vers la quizaine d'hommes qui n'attendent que de pouvoir me tuer. J'échange un regard avec Ela qui semble complètement paniquée. Il faut que je m'en sorte pour elle.

- Une dernière parole ? dit un de mes assaillants en me sortant une lame de sa poche.

Je n'ai même pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il m'écorche le bas ventre. Je tente de paraître insensible mais c'est faux la douleur est atroce.

- Draven ! s'exclame Ella.

J'entends un un claquement alors lorsque je vois le visage d'Ella tourné et ses cheveux qui lui cache, je comprends qu'Enzo l'a giflé. Ceci fait monter la colère en moi, alors la douleur s'évapore légèrement.

J'attrape la main qui tient le couteau de l'homme et la tord, je l'utilise pour pour planter deux de ses coéquipiers, puis je me tourne vers lui.

- Une dernière parole ?

Sans lui laisser le temps, comme il me l'a fait, j'envoie mon front contre sa mâchoire. Il s'écroule.

L'un de mes ennemis tente de me battre en traître alors je lui envoie un coup de pied arrière pour l'éloigner. Je me retourne et lui décoche plusieurs coups de poings avant de finir par le pousser dans le vide. Je me retourner et vois deux attaquants. Je craque mes doigts courent vers eux. Je saute en tournant pour faucher leur tête grâce à un coup de pied. Les deux tombent assommés par le choc.

Il n'en reste que cinq mais je perds beaucoup de sang. J'ai beau faire pression du plus possible sur la plaie, le sang s'en échappe énormément.

- Pas trop fatigué Draven ? ricane Enzo en tenant les cheveux d'Ella. Guarda che sfigato...

- Ce n'est pas un perdant Enzo, tu l'es, me défend-t-elle.

Alors que j'écoute la conversation de ma femme et de notre ennemi, un homme dégaine une arme. Il la pointe sur moi et vise mon cœur mais loupe. C'est mon épaule qui est touché. Je tombe au sol... sous les cris d'Ella et les pleures de Zita.

- Draven ! Relève-toi ! Je t'en prie...

La même histoire qu'il y a quelques mois...

Je perds beaucoup trop de sang. Je n'y arriverais jamais, mais je dois le faire. Je dois sauver Ella. Je pousse sur mon bras encore intact pour me relever et essuie le sang qui s'échappe peu à peu de ma bouche. L'homme pointe toujours son arme sur moi. Je ne faiblis pas. Il tire une seconde balle dans ma jambe... mon corps se courbe mais je continue d'avancer, il m'en tire une troisième dans la même jambe. J'attrape son arme sous les abasourdis et ne perds pas de temps pour tirer cinq balles. Une par personne.

Mes yeux papillonnent et je m'écroule. J'étais l'un des meilleurs tireurs... Je peux le faire. Je peux libérer Ella. Je tends mon bras, je vise les mains d'Ella. Tous écarquilles les yeux comme s'il pensait que j'allais la tuer mais elle, elle comprend.

Elle se penche en avant pour que la balle ne transperce rien d'autre que le scotch, et je tire avant de m'écrouler.