𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 25 𓅓

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~Petit chapitre de transition

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~Petit chapitre de transition...
Pour vous faire patienter, pensez à vous octroyer un petit repos jusqu'à mercredi... Simple conseil~

~Séoul, sous-sol de la tour, Jeudi 3 Novembre, 19h00, h-24 🥀

C'est en sortant de la grande salle que nous tombions dans les couloirs de formations, ceux que nous avions arpentés des années durant sans jamais voir la lumière du jour qui n'était alors plus qu'un vague souvenir presque rêveur. Ici, le jour n'avait pas sa place et seule la noirceur emplissait les cœurs. Enfants et ados se cachaient derrière des coins de couloirs, dégageant notre passage mais un courant d'aire froid me ralenti et c'est dans un réflexe inconscient que je tournais la tête sur la gauche, rencontrant un passage exigu que je ne connaissais que trop bien, que j'avais traversé des milliers de fois dans des états plus pitoyables les uns que les autres, tantôt sanguine, tantôt couverte de commotions.

J'ignorais mon partenaire silencieux pour suivre une fois de plus ce chemin, qui me menait après m'être engouffrée sombrement vers ce dortoir qui avait tourmenté mes nuit tant il se vidait au fur et à mesure des années pour n'abriter plus que deux personnes au termes de la formation rigoureuse et meurtrière. Plus j'avançais, plus les petits enfants que je rencontraient étaient nombreux et n'osaient parler en ma présence, ma ma légende ici hantait les lieux, le s'imprégnant d'une histoire horrifiante et lorsque que j'entrais dans la petite pièce éclairée seulement par de miteuses petites ampoules grésillantes pendues au plafond, une odeur de crasse et de putréfaction chatiait mes naseaux quand les corps d'enfants morts d'épuisement dans leur couchette superposée dégageaient cet fragrance nauséabonde. Les survivants chochotaient, me fuyaient, et j'arrivais devant ma propre couchette. celle que je partageais avec mon partenaire, mon ami, lui dormait au dessus, moi en dessous, et pourtant ces lits étaient restés inoccupés tandis que ses derniers usagers avait pour l'un laissé un matelas immaculé, et l'autre des draps rouges et bruns d'hémoglobines séchées, preuve de mes crimes abjects.

Cette histoire a marqué les mémoirs des promotions suivante à la mienne, les horreurs que j'avais commises avaient emplis leurs crânes tourmentés à l'idée de tomber sur une personne comme moi, capable de tous les asservis puis tuer pour rester en vie et méfiance et violence étaient devenus les nouveaux mots d'ordre ici bas. J'étais responsable de tout ça, j'avais instauré ce climat de terreur chez les plus jeunes, je voyais dans leur yeux la représentation terrifiante qu'ils avaient de moi, d'autant plus lorsque je m'étais assise sur ma parcelle de confort, touchant les draps sale de mes doigts, pour me rappeler, me souvenir de la personne horrible que j'étais.

Et à cause du carnage que j'avais, certains avaient suivi mes traces, alors aujourd'hui, les promotions étaient mélangées pour satisfaire les meurtriers grâce à un plus grand nombre de proies tandis qu'avant, ces dernières étaient réparties dans les étages inférieurs maintenant condamnés et ne se croisaient jamais, raision pour laquelle je n'avais jamais rencontré mon coéquipier alors qu'il avait commencé sa formation un an avant moi. Souvent, c'était ces gosses, les plus dérangés, qui arrivaient à la fin du tunnel avec les félicitations du conseil assoiffé de sang.

Horus~J.JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant