𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑 𝐃𝐄 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 | 𝚔.𝚖𝚋𝚊𝚙𝚙𝚎 [I]

cent dix-sept.

Je vous préviens juste que c'est un très long épisode... avec des moments tristes en plus de ça.

11 décembre 2024

Je pense que ça faisait bien trop longtemps que j'étais dans un état aussi pitoyable...

J'ai beaucoup trop de choses à surmonter que j'en deviens malade.

J'étais, à contre-cœur, entrain de ranger la maison quand d'un coup quelqu'un a sonné à la porte... j'ai donc pu remarquer que c'était Presnel.

Presnel - Coucou, grosse tête.

Keliyah - Coucou... qu'est-ce que tu fais là ?

Presnel - Je viens prendre de tes nouvelles, on va s'asseoir ?

Keliyah - D'accord... dis-je avant de me diriger vers mon canapé et de m'y asseoir.
vie.

Presnel - Ça va ?

Keliyah - Ça serait super si j'étais celle qu'on aurait enterrée surtout.

Dès la fin de ma phrase, j'ai craqué... je me sens tellement mal mais je me sens surtout vide à l'intérieur.

Je ressens plus rien, je n'ai jamais été si fade qu'à présent je crois.

Mais je mérite tout ça, je ne peux que m'apitoyer sur mes sorts parce que ça devait assuré.

Toutes les bonnes choses qui me sont arrivés, je ne les mérite pas, une personne comme moi ne mérite rien.

Diane méritait de vivre... moi ? Je mérite de pourrir dans un trou perdu et mourrir, que tout le monde m'oublie, c'est ce que je mérite.

Je mérite qu'Aaron me déteste pour l'avoir enlever de la vie de Diane alors qu'il était heureux sans moi.

En ce moment je repense beaucoup à ce que j'ai vécu Calvyn et je me dis que si Kylian n'était pas arrivé à temps, je serais morte et c'est sûrement la meilleure chose qui serait arrivé.

Si la personne qui m'avait fait sortir de la voiture en premier, le jour où j'ai eu l'accident de voiture avec ma mère, j'aurais été celle dans le coma et on m'aurait débranché.

Peut-être que c'est à moi de faire en sorte, qu'on ne me sauve pas... j'en sais rien.

Mais je sais que ma présence sur Terre n'apporte que des problèmes aux personnes que j'aime.

Presnel - Tu as un traitement ?

Keliyah - Pour ?

Presnel - La dépression.

Keliyah - ... oui mais je ne le prends pas.

Presnel - Mais Kéké... tu devrais le prendre.