RESTES AVEC MOI- [Livaï x Reader]

Lâche

Nous venons de nous assoir dans le salon. Je suis assise dans un canapé entre Livaï et Armin, Eren et Mikasa sont dans le canapé à côté, lui est assis sur un fauteuil en face de nous.
Nous avons tous les cinq un visage ferme et sérieux montrant notre haine envers lui.

James : Vous voulez boire quelque chose ?

Moi : On a pas soif. On est là pour parler, surtout moi.

James : ... Moi aussi je veux te parler, je t'écoute.
Dit-il encore chamboulé de me revoir.

Moi : Est-ce que tu as essayé de savoir si j'avais survécu à l'attaque de Shiganshina ?

James : Oui, mais je n'ai rien trouvé. Et toi as-tu cherché ?

Moi : Non. Pour moi tu été mort et en décomposition sous des gravas là bas ou bien bouffé par un titan et c'était bien ainsi.

Il fait une moue peinée.
James : Je vois.. (t/p) je voudrai m'excuser pour tout ce que j'ai pu faire.. je regrette.. l'alcool..

Je l'arrête alors en prenant mon courage à deux mains et décide de lui balancer tout ce que j'ai sur le coeur depuis tant d'années.

Moi : Je t'arrête tout de suite. Je m'en tape de tes excuses qui ne sont même pas sincères. Maintenant je vais te dire ce que je pense de toi. Tu n'es pas mon père. Je ne t'aime pas. Je te hais du plus profond de mon âme. Tu es le meurtrier de ma mère. Tu es l'homme qui m'a battu tout mon enfance. Pour moi tu n'es qu'une sombre merde. Ne me parles pas d'alcool, sérieux t'as pas trouvé mieux comme excuse ? Si je suis venue ici c'est pour te dire enfin tout ce que je ressens, tu as fait de ma vie un enfer. Du moins jusqu'à ce que je rencontre ces personnes. Mais même après Shiganshina tu n'as cessé de me hanter chaque nuit. J'ai énormément culpabilisé de la mort de maman. Mais une personne qui m'ai chers m'as fait comprendre que je n'y était pour rien. C'est de ta faute, tu l'as tué, devant moi de tes propres mains. Et tu ne peux pas savoir la haine que j'ai que tu ne puisses pas être punis pour ça sous manque de preuve. Tu n'es qu'un moins que rien d'alcoolique. J'ai juste une envie quand je te regarde là c'est de te cracher à la gueule.

Je vois alors que de la colère monte en lui. J'en profite alors pour terminer ce que j'ai à dire.

Moi : Et le pire c'est de te voir là à faire l'innocent qui regrette, à jouer le père qui culpabilise alors qu'au fond tu n'as pas changé et tu ne changeras jamais. Un salop reste un salop.

Quand je finis de parler. Il se lève avec rage et pointe sur moi un fusil qu'il a sorti de je ne sais pas où.
Je me lève instantanément aussi, ainsi que les autres.

James : Tu n'es qu'une petite conne ! Comme ta mère d'ailleurs !

Je serre les poings.
Moi : Comment oses tu parler d'elle ! Je t'interdis !

Livaï : Baisses ton arme. Tout de suite. Dis-t-il d'un ton autoritaire.

James : Non ! Cette salope je la hais !

Livaï fronce les sourcils. Je vois qu'il boue intérieurement.
Livaï : Je me répèterez pas.

Quant à moi je ne sais pas ce qu'il me prend. Sous le coup de l'émotion je lui réponds quelque chose de stupide.

Moi : Et bah vas-y qu'est-ce que t'attends ? Tires !?

Livaï me lance un regard avec de l'incompréhension et de la colère.

Armin : (t/p) qu'est-ce que tu racontes arrête !

Je fixe mon « père » dans les yeux. Il serre les dents, son doigt est posé sur la gâchette. A tous moments il appuie.