L'amour.

18.8K 931 467
                                    

( Ray Lamontagne - Burn )

Je craque quand Harry me serre fort dans ses bras, quand je sens son odeur, son parfum, sa chaleur. Je craque quand Harry pleure dans mon cou. On hurle tout les deux. On hurle en pleurant, on hurle en sanglotant. On hurle nos regrets, nos souffrances, nos désespoirs, on hurle la vie.

On se serre tellement fort qu'on ne respire plus. On se broie tellement les os qu'on perd l'équilibre et qu'on tombe au sol. Moi sur le lui. On se serre tellement fort, que nos mains deviennent baladeuses. Il serre fort ma taille, et moi je serre fort son cou. Je suis entre ses jambes, nous sommes sur le sol, en plein milieu du salon de la chambre. On pleure, on n'arrête pas. Il pleure son regret, et je pleure de la vie, parce qu'elle est une pute.

Sa respiration est sacadée contre mon oreille, j'en ai des frissons. J'étouffe des sanglots contre ses boucles. On se serre tellement, mais ce n'est tellement pas assez. J'ai besoin de plus le sentir, j'ai besoin de plus le serrer, j'ai besoin qu'Harry soit en moi. J'ai besoin que tout son corps entier soit en moi et qu'on ne forme qu'un. Je crois qu'on en a tout les deux envies, car Harry soulève mon t-shirt en pleurant. Il le soulève et je me redresse légèrement pour l'aider à l'enlever. Je me rallonge sur lui et je place ma tête dans son cou. Ses gestes sont brusques et tendres à la fois. Il caresse toute la partie de mon dos et j'en gémis. Il caresse ma peau, il la découvre et il la réchauffe avec ses doigts. Mais ce n'est toujours pas assez.

J'ai besoin de plus, j'ai besoin de me sentir unique, important. J'ai besoin de me sentir vivant. J'essaye de récuperer mon souffle contre le cou d'Harry et je remonte mon visage au dessus de lui. Harry caresse mon dos et me regarde dans les yeux. Ses yeux sont rouges, comme les miens. Ils sont rouges de tristesse.

- J'suis tellement désolé Louis..

Je me jette contre ses lèvres, car je ne veux plus qu'Harry pleure. Si Harry va mal, je vais mal, c'est comme ça. Harry et moi, on se ressent. Il y a ce lien fort entre nous, ce lien que personne ne peut comprendre. Et ce lien s'appelle " l'amour fou ". Harry répond impérativement à mon baiser. On a tout les deux la gorge nouer. Il insère sa langue dans ma bouche. C'est comme le baiser de tout à l'heure, à la cérémonie et dans les vestiaires, sauf que là, il y a cette envie de ne faire qu'un. Harry caresse toute la partie de mon dos de ses grandes mains.

On a tout les deux besoins de ce plus. On a tout les deux besoins de se montrer à quel point on est désolé de s'aimer. On a tout les deux besoins de se prouver que l'un sans l'autre, on est plus rien. Je veux sentir Harry contre moi. Je veux faire quelque chose qui va me prouver ce que c'est l'amour. J'ai besoin qu'Harry me montre la définition de notre lien.

Ses mains descendent et attérissent sur l'élastique de mon jean. Je sens son bassin contre le mien et mon ventre me brûle tellement que je gémis. J'en ai des chatouilles dans tout le corps. On est tout les deux majeurs, on est fou amoureux l'un de l'autre depuis le premier jour de notre rencontre, alors on ne peut pas éviter nos éréctions naissantes. Je n'ai pas peur de la suite, je n'ai pas peur de ce qu'il va arriver avec Harry, j'ai moi même besoin de précipiter les choses car mon ventre brûle pour Harry. Mon corps n'attend que lui, et mon coeur n'aime que lui.

Harry m'embrasse de toutes ses forces. Son bras entoure mon cou pour que nos têtes restent collés l'unes à l'autre, et son autre main s'est légèrement inséré sous mon caleçon. Il caresse la peau de ma fesse droite, et j'ai l'impression de frissonner à l'intérieur de mes hanches. Sa langue est rapide dans ma bouche, elle caresse la mienne. Sa bouche est humide, chaude et moîte contre mes lèvres. On s'embrasse tellement fort que des bruits se font entendre. On gémit dans la bouche de l'autre tellement se toucher et se serrer dans les bras est fort. Je ressens tout. Je ressens les frissonnement, les picotements dans les parties extérieurs de mon corps, et je ressens touts ces chatouillements, ces papillonnements, ces courants, ces brûlures à l'intérieur de moi.

La vie est une pute.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant