Chapitre 11

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- Alors il est où ton mari que je le démonte bien sa tronche ?! me dit ma mère une fois qu'on ait finit de se dire bonjour. 

- Ola maman calme-toi. C'est une personnes très gentille tu n'a pas à t'en faire...

- Tu es sure ? Ce n'est pas un sale psychopathe ?! 

- Non, c'est une bonne personne. Dis-je en m'étonnant moi-même en étant si sure de moi.

- d'accord eh bien ravi de le savoir maintenant on rentre à la maison. Répondit-t-elle en me prenant le bras. 

- En fait maman je suis obliger de rester ici ce n'est pas prudent là-haut. 

- Comment ?! 

Je lui expliquai toute l'histoire que Hadès m'avait raconté et une fois finis elle entra en trombe dans le château. Hadès sur le canapé sursauta en entendant la voix forte et grave de ma mère. 

- Comment oses-tu m'enlever ma fille juste pour la protéger de sa cousine  ? Non mais de qu'elle droit ?! Je m'en serait chargée moi ! 

Hadès ferma son journal, se leva, prit un ton très sérieux et dicta : 

- Excuse-moi petite sœur mais dans ce monde on dit bonjour avant de nous insulter. 

Je décidai de les laisser faire leurs chamailleries entre frères et sœurs, et remontai dans ma chambre. Ma mère avait toujours eu se côté protectrice mais là c'était la première fois que je la voyais aussi énervé. La réaction d'Hadès avait été très surprenante de son côté : rester calme devant une déesse faisant sa crise de mère était très extraordinaire. Comme si il avait l'habitude de gérer les crises de sa sœur. cela me fit bien rire intérieurement. Voir ma mère après une semaine m'avait fait extrêmement plaisir.  Et le meilleur dans tout ça  c'est que j'allais voir Sirigua. Quand Hadès avait sortie les mot "petite soeur", cela ne m'a pas choqué de savoir que je vivais avec mon oncle, car après tout ma mère avait elle-même couché avec son frère. Les dieux ne connaissaient pas le mot "famille", pour eux, la première femme qu'il voyait, peu importe les liens de parenté, ils couchaient avec elle. Avec les dieux, plus rien ne m'étonnais à présent. 

Soudain j'entendis des cris. Je sortis de ma chambre et me dirigeai vers les bruits. Ma mère sortit du salon et me tira par le bras en me voyant, d'un air mécontent. 

- Viens Perséphone, on n'a plus rien à faire ici. 

Je me retournai vers Hadès qui me lançais des yeux suppliants et arracha mon bras à celui de ma mère. 

- Non. 

- Non quoi ? Tu veux rester avec cet égoïste ?! 

- ...Ce n'est pas un égoïste. C'est une personne très amicale et gentille, et qui à tout fait pour que je ne manque de rien jusqu'à maintenant.  J'ai 18 ans, j'ai l'âge d'aller ou je veux. Répondis-je sûre de moi. 

J'était peut-être en train de faire la pire erreur de ma vie, mais à ce moment j'étais fière d'avoir tenu tête à ma mère pour la première fois. Elle me regarda avec un air de dégout puis s'en alla par la porte d'entrée. Je me retournais vers Hadès et me dit : 

- tu as fait le bon choix. 

- Je l'espère. 

J'ésperai tant avoir fait le bon choix parce qu'a partir de maintenant, je ne pouvais plus retourner en arrière. 

Descente au ParadisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant