Ce n'est qu'un "au revoir"

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•Précédemment•
On était blottis l'un contre l'autre. Une de mes mains s'abandonna dans ses cheveux tandis que la deuxième lui caressait le dos, comme si je voulais qu'il s'endorme paisiblement. J'éteignis rapidement l'ordinateur, j'avais juste envie de le regarder là allongé sur moi tout en me tenant près de lui pour que personne ne puisse nous séparer.
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    Je n'arrive pas à dormir. Ce n'est pas étonnant vu ce qu'il m'attend. Ça aurait été plutôt troublant de réussir à dormir malgré tout cela justement. Inès souffre... Je sais que je parais rabat-joie à répéter cela sans cesse mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher d'y penser.

  Je n'en peux plus. Je ne peux pas continuer de vivre et de dormir sur mes deux oreilles en sachant que mon copain souffre de l'exposition de notre relation. Et si c'était la relation elle-même qui le faisait souffrir ? Je ne peux plus faire comme si de rien n'était.

  Je regarde le plafond en essayant de trouver le sommeil. Mais je réfléchis trop, c'est devenu une habitude en ce moment. Je pense à tout et je ne peux pas m'endormir tant que je ne suis pas calme. Je baissai les yeux et tombai sur sa tête. Il est adorable, on dirait un enfant. À force de cogiter, j'en perds la notion du temps.

  Je décide de regarder rapidement l'heure sur mon téléphone. 3h40, même si c'est dur il faut que j'essaye de dormir un peu. Pour me changer les idées, je commence à écouter de la musique. Les chansons défilent et au bout d'un moment la fatigue me rattrape, mes paupières deviennent de plus en plus lourdes puis je finis par sombrer dans les bras de Morphée.

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                            Mercredi 29 Juin

Inox- Léa réveille toi tu vas être en retard !

Sa voix du matin, quel agréable réveil, malheureux dernier réveil. J'aurais voulu rester là dans son lit si confortable, avec lui. Être avec lui, c'est tout ce qui comptait. Je ne voulais pas sortir de cette couverture, j'étais trop bien ici. Face à mon indifférence, Inès changea de tactique et je sentis ses lèvres se poser partout sur mon visage. J'étais en train de me faire attaquer à base de petits baisers.

Moi- Arrête Inès, dis-je en rigolant. C'est bon, c'est bon je suis réveillée.
Inox- Allez viens je t'ai préparé le petit dej !

  Je ne pus m'empêcher de sourire. Il avait tellement l'air fier de lui de m'avoir préparé à manger. Il est si attentionné, c'est un homme à marier. Je finis par me lever à contre cœur. Il fallait bien que je déguste le bon petit repas que m'avait fait mon homme.

  Arrivée dans la cuisine, je vis une assiette avec des œufs au plat accompagnés d'une tartine d'avocat et un petit bol de porridge au chocolat, ça c'est ce que j'appelle un repas royal. C'est mon petit-déjeuner préféré et il ne l'a pas oublié. On discute tout en mangeant notre dernier repas ensemble, forcément l'ambiance n'est pas très joyeuse. Une fois l'estomac rempli, on a été s'habiller.

  On monta dans la voiture en direction de la gare. Le trajet a été rapide et plutôt silencieux. Le train est à 8h27, on vient d'arriver et il est 8h10. Dans une main je traîne ma valise, de l'autre je tiens la main de celui que j'aime. On se dirige vers le quai. Plus on se rapproche de celui-ci, plus une idée se forme dans mon esprit.

  À vrai dire j'avais déjà pensé cette nuit, mais je voulais voir si cette idée partirait, sauf qu'au contraire, elle s'est concrétisée. Je ne peux pas continuer comme ça. Tout ça ne peut plus continuer ainsi. Pendant que je réfléchis, je réalise que l'on vient d'arriver juste devant mon train, Inès me serre dans ses bras. Il ne voulait plus me lâcher. Je ne peux plus faire semblant, il faut que je lui dise, maintenant.

It's you, it's always you // Inoxtag 🤍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant