28. Le pantin

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PDV Lydia:

Après avoir mangé au réfectoire, j'accompagnais Armin à l'infirmerie prendre un antidouleur pour son bras puis on alla s'installer dans une sorte de salle de repos où il y avait des fauteuils ainsi qu'une petite bibliothèque. Elle se trouvait au rez-de-chaussée pas loin du réfectoire. Une fois installés je fuyais du regard mais n'osais pas vraiment parler.

Moi: Je suis désolée. De ne pas t'en avoir parlé plus tôt.

Il ne dit rien et continuait de me regarder. J'ignorais comment interpréter son regard. Je ne savais pas s'il était en colère ou s'il comprenait.

Moi: On avait peur que vous nous preniez pour des folles. Alors on a préféré agir seule.

Armin: C'est pour ça que vous êtes venue me chercher pendant l'expédition ou le titan féminin est apparu?

Je baissais la tête.

Moi: Ouais. Et si tu veux tout savoir, on savait qu'elle apparaîtrait et on savait que tu devinerais qui elle était. À ce moment-là, on ne pouvait pas vous expliquer qu'on savait alors on avait besoin de toi.

Armin: Et pour l'escouade Livaï?

Je baissais la tête et fronçais les sourcils. Ça me rendait triste de repenser à eux.

Moi: Ils auraient tous dû mourir. Petra y compris. On voulait absolument les sauver avec Noah.

Je marquais une pause. Il commençait à faire nuit dehors. Ce qui donnait à l'environnement une atmosphère plus chaleureuse grâce aux flammes des torches qui illuminaient nos visages et semblaient danser dans la pièce.

Armin: Lydia. Je ne t'en veux pas de ne pas me l'avoir dit, je comprends. Ça explique aussi ton comportement étrange quand on t'a trouvé à Trost.

Je pouffais au souvenir de ce jour.

Moi: Ouais je m'en souviens je voulais pas croire que c'était vrai. Mais Armin, il y a encore quelque chose qu'on vous cache. On ne peut pas vous le dire pour l'instant, c'est trop tôt.

Armin: Qu'elle genre de chose? Vous êtes de titans vous aussi?

Je riais à sa supposition.

Moi: Non on est pas des titans. Mais on ne peut pas vous expliquer comment on peut connaître l'avenir. Je suis désolée.

Armin: C'est pas grave. Le tout c'est qu'on puisse s'entraider avec vos informations pour affronter les événements.

J'acquiesçais. On se regarda un moment dans les yeux. Sur son visage, il n'y avait que douceur et sincérité. J'étais vraiment rassuré qu'il ait aussi bien pris la discussion. J'étais sur le point de me lever pour me jeter dans ses bras, lorsque la porte s'ouvrit d'un seul coup sur Nanaba. Le bruit nous fit tous les deux sursautés.

Nanaba: On est attaqué! Préparez vous à vous défendre!

PDV Noah:

Je toquais à la porte en bois massive du bureau du caporal. Je n'attendais pas qu'il m'invite et entrais. Après tout, c'était lui qui avait demandé à ce que je vienne.

Moi: Vous vouliez me voir caporal?

Il était assis à son bureau et me regardait avec aucune émotion. Je m'avançais jusqu'à devant son bureau et restais debout devant lui. Il resta un moment silencieux à me fixer et putain j'aimais pas ça.

Moi: Un problème Caporal ?

Il ferma les yeux et soupira exaspéré avant de se lever et de se diriger près de la fenêtre derrière lui.

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