🇳🇿 Chapitre 23 🇳🇿

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Colour My Heart - Charlotte OC
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Sur le chemin, aucun de nous deux ne parle

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Sur le chemin, aucun de nous deux ne parle. Je fredonne tout bas une mélodie qui passe à la radio et sens le regard amusé d'Elliot glisser sur moi de temps en temps. Ce dernier m'emmène au restaurant à Auckland ce soir et je ne peux pas m'empêcher de ressentir une pointe d'excitation au creux de mon estomac. Cette sortie va nous permettre de nous connaître un peu plus et d'explorer les envies de chacun. Nerveuse à l'idée de ce rendez-vous en tête-à-tête, je me triture les doigts en regardant les paysages défiler sous mes yeux, à travers la vitre.

— Au fait ! me lance-t-il, les yeux rivés sur la route. J'ai appelé mon pote, il passera à la ferme après-demain pour ta voiture.

— Merci !

Ma gorge se serre : ça veut donc dire que je pourrais bientôt m'en aller. Quatre jours que je suis ici et la tempête commence à se calmer. Les nuages noirs sont presque tous chassés par le vent qui se lève légèrement. La nuit tombe petit à petit et la demi-lune, un peu voilée, est déjà là, prête à illuminer la Nouvelle-Zélande de ses rayons blancs. Elliot roule à une vitesse modérée et, dès que nous franchissons le panneau indiquant Auckland, un large sourire prend place sur mes lèvres.

— On va manger où ? demandé-je en tournant la tête vers Elliot.

Le fermier affiche un air énigmatique avant de répondre d'un ton mystérieux :

— Tu verras bien ! Je suis certain que tu vas adorer.

Il se gare près du centre-ville et nous marchons jusqu'à rejoindre celui-ci. Auckland grouille de monde étant donné que le soir, la ville néo-zélandaise est très animée. Les terrasses des cafés et restaurants sont bondées, beaucoup de personnes se baladent dans les rues et profitent de la température agréable pour sortir s'amuser. Le nez en l'air, je ne réalise pas que Elliot m'a distancé. Je le rattrape en trottinant et remarque son sourire en coin.

— Tu me dis si je vais trop vite pour toi hein !

Je frappe son biceps de mon poing et il ne bronche même pas. Il est vraiment baraqué ma parole ! À la place, il s'esclaffe. D'une humeur taquine, Elliot m'observe du coin de l'œil, curieux de savoir ce que je vais riposter.

— Hé ! Ce n'est pas de ma faute si j'ai de petites jambes ! me défends-je, faussement vexée.

— Tu veux que je te porte ? plaisante-t-il à moitié.

Je lève les yeux au ciel tandis que son rire redouble d'intensité. J'aime entendre ce doux et captivant son qui s'échappe d'entre ses lèvres, sa voix qui fait vibrer ses cordes vocales et qui m'arrache un frisson. Nous errons jusqu'à nous arrêter devant un restaurant à la façade en briques rouges et blanches. L'enseigne est illuminée par des néons pour être visible à des mètres. Je reste plantée là, à regarder cette charmante maison au toit en ardoise pointu. Soudain, le visage d'Elliot surgit dans mon champ de vision et me fait tressaillir.

Une brise de libertéWhere stories live. Discover now