Série: L'otage. Tome 3. un cheikh impitoyable

chapitre 13

Il nous décolle de la porte et me transporte ainsi dans ses bras. D'une main, il soutien mon corps contre lui et de l'autre, il caresse mes cheveux, mon dos. Il s'installe dans un profond fauteuil, avec moi à califourchon sur lui, tout en m'embrassant. Il passe la main dans mon dos et trouve la fermeture. Il murmure:
"- je peux?"
J'acquiesce distraitement. Je ne veux pas qu'il me lâche, je veux qu'il continue à m'embrasser et me câliner. Cet homme a un effet incroyable sur moi... Comment ai-je pu passer de la haine et la peur viscérale au désir le plus profond en quelques heures? La fermeture est baissée et je me retrouve en soutien-gorge en dentelle noire devant lui. Le vêtement baissé jusqu'à la taille. Il effleure mes bras puis enfouit son visage dans mon cou, qu'il embrasse et mordille. Une de ses mains posée sur ma fesse, l'autre tire légèrement mes cheveux en arrière pour que je me cambre. Son geste ne contient pas la moindre violence. C'est plutôt une torture douce. Sa bouche descend le long de ma clavicule et trace un sillons de baisers jusqu'à la dentelle. J'ai l'impression de me liquéfier dans ses mains. Ses mains se posent en coupe sous mes seins et il enfouit son visage dans leur sillon avant de presser mes seins dans ses mains. Sa main glisse sous l'élastique du bas de ma combinaison et il la promène sur mon derrière, par dessus ma culotte. Il réussit, sans que je m'en rende compte à retirer mon pantalon. Je devrais être gênée - particulièrement avec ce qui m'est arrivé ces dernières semaines - mais être quasiment nue dans les bras de cet homme me semble être la chose la plus naturelle du monde. Surtout quand il se remet à m'embrasser et à me caresser. Inconsciemment, je commence à balader moi aussi mes mains sur lui, je déboutonne sa chemise et découvre ses pectoraux, ses abdominaux. Il a une masse musculaire de folie. Mes doigts se promènent sur lui et à mon tour, je commence à l'embrasser, à embrasser des mains, sa nuque, son menton. Il a l'air d'aimer ce que je lui fais. Il me soulève et m'emmène dans le lit. Il m'allonge sur les draps et il libère ma poitrine. Un incendie s'embrase dans mon ventre.
"- dis moi si ce que je fais t'embarrasse"
Il arrache son pantalon qu'il envoie valser à travers la pièce et il se glisse sur le côté. Il m'adosse à son torse, en petite cuillère. Galvanisée par ses mains qui se baladent sur mon corps, je me tend comme un arc et renverse la tête en arrière sur son épaule. Il en profite pour m'embrasser passionnément. Sa main qui caressait mon ventre se faufile plus bas et je sens qu'il joue avec l'élastique de mon sous-vêtement. Mon visage s'embrase, tandis qu'il pose ses lèvres sur mon cou ou sur mon épaule. Je mords ma lèvre inférieure quand il glisse encore plus bas. Sa main effleure ma féminité d'un geste très doux qui me fait me cambrer. Mes mains viennent se poser sur les siennes, mi gênée, mi fascinée. Il recommence et cette fois, ses doigts écartent doucement les plis de ma vulve. Il passe le doigt sur le petit creux et semble s'intéresser à un peu de chair qui dépasse. Il faut rouler le petit bourgeon entre ses doigts et je ne peux retenir un petit cri de plaisir, tant mon corps vient d être électrisé. Une de ses mains se concentre sur le petit bourgeon et il enfonce un doigt de l'autre main dans mon intimité. Il ne va pas loin mais la pénétration me brûle les chairs. Je me contorsionne contre sa main, sans savoir si je veux plus ou si je veux arrêter. Il me maintien contre lui, jusqu'à ce que l'incendie qu'il a allumé dans mon corps se transforme en une sphère incontrôlable qui traverse toute mon anatomie et explose comme une supernova. Je retombe contre lui, épuisée, parcourue d'une puissante satisfaction, tandis qu'il me couvre de baisers. Il me saisit par les hanches et me replaque contre lui avant de m'enrouler dans ses bras et de me murmurer : "- Layla sa’ida, zawjati aljamila" je n'ai aucune idée de ce que veulent dire ses mots, mais le ton tellement câlin qu'il utilise me met dans un état de plaisir incroyable et je me pelotonne étroitement contre mon cheikh pour la nuit.