Chapitre 23

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Vendredi 22 mars 2019

Monaco, 14h50

Monaco, 14h50

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PDV de Julia

Je suis encore à la bourre, c'est insupportable. Je ne l'étais jamais avant, je ne sais pas pourquoi j'ai changé. Il me reste 5 min pour m'habiller, me coiffer et me maquiller, autant vous dire que je ne risque pas d'être à l'heure.

Hier, j'ai passé toute la journée à travailler. J'avais pas mal de rendez vous aux quatre coins de Monaco. J'adore ce genre de journée chargée mais c'est épuisant. Il fallait que nous finissions les contrats qu'on va proposer à Ferrari ce week end, alors c'était très important. J'ai d'ailleurs continué ce matin.

Mais cette après midi, je ne travaille pas. J'ai uniquement un rendez vous dans un hôtel monégasque a 16h00. Mais pour le moment, je dois me préparer pour aller récupérer Georges a l'aéroport privé. Je me dépêche de lisser mes cheveux, j'applique simplement du mascara puis je file dans mon dressing.

J'ai décidé de sortir mon Aventador aujourd'hui

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J'ai décidé de sortir mon Aventador aujourd'hui. J'ai tendance à préférer l'Urus parce qu'elle est plus grande mais j'avoue, je suis à la bourre. Donc je me permettrais d'aller plus vite pour rattraper mon retard. De plus, il ne faut pas se mentir, à Monaco, tout est beaucoup dans le paraître. Et l'hôtel dans lequel je me rends cette après midi est l'un des plus chères de la principauté. Donc au plus les voitures sont chères, au plus on prend les gens au sérieux. C'est triste à dire.

Au bout de 25 min, j'arrive à l'aéroport. Quand j'arrive devant les barrières, je sors mon badge et j'indique à l'interphone quel avion je rejoins. Ils me laissent rapidement passer et je rejoins la piste. Le jet a déjà atterri mais les portes ne sont pas encore ouvertes. Au final, j'ai rattrapé mon retard. Mais bon pour 400 000€ j'espère bien qu'elle roule vite.

J'ouvre ma porte pendant que George descend du jet. Je place mes lunettes de soleil sur le haut de mon crâne et je me dirige vers lui. Il est très bien habillé, comme d'habitude. Il porte un pull blanc Ralph Lauren avec un jean noir et il tient son manteau noir à la main. Quand il m'aperçoit, un grand sourire s'affiche sur son visage.

La peur au ventre ~ Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant