Départ vers Okinawa

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Les dix jours qui suivirent l'anniversaire d'Umiko furent comme un rêve éveillé, un rapide passage dont elle n'avait aucun souvenir, son père avait durcit d'avantage son emprise sur elle mais c'était sans compter sur l'intervention de sa mère qui s'était à nouveau disputé avec lui ;toute ces prises de positions pour elle surprenait la jeune fille.

Au fait, elle s'en fichait des deux dernières semaines de juillet, elle vivait comme un organisme commensal dans sa maison et ne faisait qu'attendre l'arrivée du mois d'août, elle occupait ses journée à faire et défaire sa valise, ajouter et enlever des affaires, écrivait sur un calepin son programme pour ses vacances, toute les choses qu'elle voulais faire hors de l'ombre pesante de son père et son tuteur pour la corriger à chaque fois.

Okinawa, sa ville de naissance, regroupement d'îles au milieu de l'océan, milieu de paix et de sérénité et préfécture du Japon avec le plus de centenaire dû à leurs mode de vie sans soucis, en harmonie avec la nature et les ancêtres ; l'un des rêves les plus fous de la jeune fille était de finir sa vie là bas, de construire une petite maison et d'y habiter, même si elle savait cela impossible, c'était bn de l'imaginer ; dans son imaginaire, il lui arrivait d'ajouter ses amis dans ce tableau parfait digne du plus beau film d'été créé jusqu'ici.

Kohaku était tout sauf ravi que sa proie s"éloigne ainsi de lui, il sentait que son emprise sur elle s'amoindrissait mais il ne s'inquiéta pas d'avantage, après tout ce n'était que les vacances et un mélange de circonstances fâcheuse, il savait qu'avec la rentrée tout redeviendrait comme avant et que la liberté qu'Umiko avait expérimenté ne reviendrai jamais, après tout, cette gamine ne pourrait jamais avoir confiance en elle ; non cette situation ne faisait que l'agacer et le fait qu'Akiko ne fourre son nez dans ses affaires l'énervait.

Mais bon, il ne pouvait qu'attendre, le temps fera le reste.

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- Dimanche 1er août, 7h30-

Des rires remplissaient les escaliers mêlés aux bruits de pas dans les escaliers, dans la cuisine, Akiko finissait de préparer les dernières glacières tout en observant d'un oeil vigilant ses deux filles qui courraient dans tout les sens ainsi que sa soeur qui descendaient les valises jusqu'à la porte.

- Si vous pouvez ne pas tomber ça m'arrangerai. Commenta-t-elle à l'adresse des jumelles qui étaient aussi excités que des puces.

Les quatres filles attendaient l'arrivée de Takeuchi Hotaru, le mari d'Akiko et originaire également d'Okinawa, le jeune sapeur pompier devait les prendre de Miyagi jusqu'à Tokyo afin qu'elles prennent le vol vers l'île ; Umiko appréciait bien le mari de sa soeur, c'était quelqu'un d'admirable, courageux et avait le coeur sur la main, il possédait également un puissant sang froid et une rapide capacité de décision, des compétences essentielles pour son métier, mais Umiko était toujours surprise par son efficacité dans les situations de crise.

On frappa à la porte quelques minutes plus tard et Akiko accueillit son mari à l'intérieur de la maison, celui-ci salua affectueusement Umiko et pris de ses nouvelles avant de prendre ses deux filles dans ses bras et les déposa chacune sur une épaule ; oui il fallait l'ajouter, le jeune homme avait des épaules bien larges et était musclé, notamment à cause de ses entrainement mais aussi à son passé de nageur professionnel.

- Joyeux anniversaire en retard Umi-chan. Sourit-il désolé. Excuse moi j'ai été pris toute la semaine je n'ai pas pu te le souhaiter.

- Oh ce n'est rien, j'ai eu la meilleure fête du monde c'est déjà ça.

- Je n'en doute pas, tu mérites, je t'ai apporté un cadeau quand même, je te le donnerai une fois arrivé à Tokyo.

- C'est gentil merci.

Kokoronashi(Nishinoya Yuu X Suzuki Umiko)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant