Je vis avec la peur à chaque instant de ma vie, je n'ai jamais un moment de répits
Je suis l'héritière de la famille la plus riche de Monaco, les Pastor.
Mais derrière les diamants et les liasses de billets, se cache une réalité bien plus sombre.
...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
PDV de Julia
Mon réveil sonne, en vain. J'ai été incapable de fermer l'œil de la nuit, mais mon corps est habitué, il est habitué à la fatigue. Cette sonnerie stridente résonne contre les murs de cette chambre d'hôtel, si froide, sans aucune saveur. Est ce que c'est moi qui la rend si vide ?
Tendre mon bras jusqu'à mon téléphone a été une première étape. Éteindre ce réveil signifiait que la journée allait commencer, que ce jour que je redoutais depuis mon départ est arrivé. Je ne prête pas attention à mes notifications, sauf celle de mon frère qui me souhaite une bonne journée.
Mes yeux se perdent encore une fois sur cette photo, de ces pupilles vertes contemplant les miennes, comme si j'étais la plus belle chose du monde. C'est fou ce que cette photo parvient à réchauffer mon coeur. Mais il n'est pas à mes côtés. Je m'extirpe de mon lit après m'être répété une bonne dizaines de fois « Je suis capable, je vais y arriver ». J'essaye de m'auto persuader, avec de la chance, ça passera.
Mon corps se traîne jusqu'à la salle de bain pour faire couler l'eau la plus chaude possible. Sentir cette chaleur sur ma peau me fait ressentir des sensations, j'en ai besoin. J'enroule mon corps humide dans une serviette. Je boucle mes longs cheveux. Et dire que j'ai failli les couper. Je ravale ma fatigue sous une couche de maquillage bien waterproof puis j'enfile la tenue que j'ai tant imaginé porter.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Je regarde mon reflet une énième fois dans le miroir, comme si je n'avais pas le droit au moindre défaut. L'angoisse est entrain de me ronger de l'intérieur, je la sens, monter et prendre le contrôle de mon propre corps. Mes mains ont déjà commencé à trembler. Je prends directement mes médicaments, et après quelques minutes, je suis parvenue à reprendre mes esprits. C'est la personne qui toque à ma porte qui me sort de mes pensées. Je récupère mon sac et sachant très bien qu'il s'agit de Pierre, je le rejoins à l'extérieur.
Pierre: Ça va ma belle ? T'as réussi à dormir un peu ? Je fais un signe négatif de la tête. T'as pensé à prendre tes cachets ?
