Alpha Omega: God of All Things and All Abilities (La Saga Beugré Tome 1.1)

Chapitre VII (½)

Romains 7:21 (FMAR) Je trouve donc cette Loi au-dedans de moi, que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.

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Plus tu murmures contre MON œuvre, plus tu perds la qualité de ta récompense.

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Shalom. Lisez la note intitulé : CHAPITRE VII, sur nôtre babillard avant de commencer.

Merci beaucoup et

Bonne lecture.

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PDV DE SÉPHORA

↫ 7 ans plus tôt...

— Attention mademoiselle tenant mon sac de légumes.

- Merci beaucoup tournant le guidon de mon vélo.

J'ai beau appuyer sur ce guidon il reste aussi raide que le mur de Jéricho, face aux enfants d'Israël lors de l'espionnage. Moi qui pensais dompter ce vélo. J'ai tellement honte, j'ai failli tomber comme un sac de patate devant tout le monde.

Mon visage rouge de gêne ne souhaite aucunement se détourner du guidon. L'odeur du parfum de mon sauveur, violente mes narines. On croirait presque qu'il s'en est baigné.

— Vous avez besoin d'aide ?

Ma main gauche tremble de fatigue. L'inconnu accroche mon sac de courses à l'un des guidon de la "bécane" rouillée. Mon estomac se crispe à l'idée de devoir lui faire face. Les hommes me mettent mal à l'aise depuis 10 ans maintenant.

- Je...non. Je...tomate pointant mon sac de légumes.

Et voilà ce que je craignais. Seigneur fait qu'il ne me prenne pas pour une cinglée. Contre toute attente, il ne fait pas de remarque. Sa grande main réajuste plutôt, le sac de course, qui menaçait de tomber à nouveau. Mes yeux prennent d'assaut les touffes de poils qu'elle porte.

Je n'ai jamais rencontré d'homme aussi velu.

— Je vois sa voix laisse deviner un sourire. Laissez moi garer vôtre véhicule il fait taquin.

J'essuie mes paumes rouges et humides, avant de descendre de mon vélo. Ma main gauche tire sur ma robe fleurie, pour éviter que le vent n'en montre trop. Mes cheveux bouclés quant à eux, sont bien en sécurité dans ma queue de cheval basse.

Une fois m'être vérifié, je relève la tête vers mon sauveur. L'homme ne me présente à présent que son dos. Une chemise noire, laisse deviner ses larges épaules. Il a une très grande taille, et porte un jean ceintré. Rien qui m'impressionne.

— Je peux appeler un taxi si vous voulez, il vous remorquera annonce sa douce voix.

Je fais non de la tête avant de reculer légèrement. Je ne veux pas être kidnappée. Amir (mon frère) a dit que dans ce nouveau pays, les étrangers ne sont pas les bienvenus. On enlèverait même les jeunes filles dans les taxis, pour les vendre. C'est l'une des raisons pour laquelle, il m'a forcée à prendre ce vélo rouillé.