41 - Samedi après-midi...

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Après cette "dispute", j'ai continué à écrire la suite de tout ce qui m'était arrivé. Julien est revenu pour l'heure du déjeuner, pile poil au moment où j'allais écrire sur Paul.

Julien a des poches du Mac Do pour nous deux dans ses mains. Je ferme l'écran en suivant et me décale du canapé pour lui laisser de la place. Il pose froidement les poches sur la table basse et commence à tout déballer. Il sait déjà ce que je préfère manger. Des croques MacDo avec une grande frite et un sundae au chocolat.

- Mange! dit-il sèchement.

Je tourne la tête et le dévisage. Ses yeux sont rouges et gonflés, sa mâchoire est tendue et sa respiration est lourde et haletante.

Je me rends compte finalement que je m'en suis prise à lui de nerfs, à cause de tout ce qu'il s'était passé précédemment avec Paul. Je tente alors d'apaiser la situation. Je pose ma main sur son épaule.

- Pardon Ju pour tout à l'heure... Excuse-moi... Je me suis emportée...

Julien plonge son regard dans le mien, regard triste et désolant. Il pose alors tout ce qu'il avait dans ses mains et se jette sur moi, ses bras qui m'étranglent, en m'allongeant sur le canapé:

- Je n'aime pas quand on s'engueule... murmure-t-il à mon oreille. Surtout en ce moment...

- Ju... tu... m'étouffes... je suffoque péniblement, un sourire en coin.

Il se redresse en suivant et m'aide à me relever. Ses mains se posent sur mes joues, et un sourire apparaît enfin sur son visage, visage bien plus détendu.

- Merde! Pardon, excuse-moi! Et excuse-moi pour tout à l'heure aussi. C'est bon c'est réglé? On fait la paix? demande-t-il en tendant sa main vers moi comme un enfant.

Je souris plus largement et tape dans sa main.

- Ouh toi viens par-là! souffle-t-il dans sa bouche.

Julien attrape mes hanches et me fait asseoir sur lui à califourchon, ses bras enroulés autour de ma taille. Il plonge son visage dans ma poitrine.

- Tu m'as manqué ce matin... dit-il tout bas. Ton odeur, (il me renifle) ton visage, (il caresse ma joue), ton sourire, (il dépose un baiser furtif) tes seins, (il tente de les caresser mais je tape sa main) tout de toi m'a manqué...

Je me sors de lui en gloussant et m'installe assise, à côté de lui.

- Mange! je balance alors froidement, comme lui tout à l'heure mais toujours avec le sourire.

Il attrape ma nuque et dépose un baiser sur ma tempe.

- Qu'est-ce que je t'aime toi! Bon appétit mon amour! s'exclame-t-il, l'air heureux.

*****

Nous avons dévoré tout le Mac Do, retrouvant notre bonne humeur et moi riant encore à pleines dents de toutes les conneries qu'il peut débiter à la minute. Le repas fini, Julien se lève et commence à débarrasser la table. Je l'aide.

- Au fait, j'ai encore un rendez-vous dans 10 minutes, mais ça ne sera pas long. Je dis au Blond au bois dormant de venir se joindre à toi ou tu veux rester seule? demande-t-il en jetant les poches à la poubelle.

- Oui je veux bien qu'il vienne.

- Ok ça marche. J'espère juste qu'il a compris comment fonctionner le viseur de sa bite...

Clairement, j'explose de rire. Julien se dirige ensuite vers son armoire et commence à se déshabiller mais je le stoppe illico.

- Attends! Laisse-moi te prendre en photo comme ça s'il te plaît. C'est tellement rare de te voir aussi bien apprêter.

CHARME LÉGENDAIRE TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant