# Partie 27 #

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# Partie 27 #

Nûr : Écoute moi bien petite conne 👿 !  Tu as 5 minute pour démarrer d'où tu es et arriver à ton bureau sinon je vais tout péter, quand je te dis que je vais tout péter crois moi je vais tout péter. Tu ramènes ta face de voleuse et ma clé parce que si je t'attrape crois moi c'est toi que je vais briser en 1000 morceaux 😡👿.

J'ai raccroché !

😱😱😱😱😱😱😱😱

Il va m'assassiner, c'est une autre personne là, c'est pas lui, comment j'avais peur !

Là c'est mort, il est hors de question que je lui rende sa clé, même si je dois mourir je ne vais pas lui rendre.

Je faisais la folle mais j'avais super peur, elle doit être plus qu'importante pour me menacer comme ça.

Il n'a qu'à tout péter à mon agence, j'ai son identité, on verra qui va aller en prison.

Et puis les réparations rien à faire, il y'a les assurances.

Il veut m'intimider, il ne faut pas que je cède à la peur, il ne va rien me faire ce petit con. Il verra ce que c'est d'être pris pour un idiot.

J'étais perdue par contre, je ne savais pas quoi faire entre rentrer chez moi, aller à la police ou j'en sais rien.

Je dis ça mais je n'aurai jamais le courage d'y aller et j'en suis sûre qu'en y allant il va retourner les choses contre moi, il est trop malin.

Tant que la clé est cachée, il ne pourra jamais la trouver.

Je tournais et tournais en boucle sans savoir où aller. J'ai fais ça jusqu'à être en réserve.

Hors de question d'appeler Alioune.

J'ai agi seule, je vais assumer seule.

Je n'arrêtais pas de me répéter soit forte Sabah et fais leur payer.

J'étais déterminée malgré ma peur.

Après trois bonnes heures, je décide de rentrer chez moi. C'est à mes risques et périls, je ne vais pas fuir indéfiniment, je vais l'affronter un point c'est tout.

Bref, j'arrive, je me gare dans le parking et j'avoue qu'en sortant de ma voiture je m'imaginais les scènes de film d'horreur quand le mec te course avec un couteau, tellement j'avais peur.

Je n'ai jamais autant accéléré la marche dans mon parking.

Je fonce vers l'ascenseur, monte et respire.

J'étais stressée comme pas possible.

J'arrive à mon étage, je descends de l'ascenseur la boule au ventre et je me dis:

Sabah aujourd'hui c'est aujourd'hui, sois forte et sans pitié.

Manipule autant que tu peux, sauve tes fesses et prends le contrôle.

Le contrôle de ta vie, en prenant ta revanche sur eux.

Sois maligne et utilise bien tes mots.

J'étais déterminée, moi même j'étais surprise malgré ma peur.

Je souffle un bon coup et je mets la clé dans la porte, j'ouvre puis rentre.

Tout mais quand je vous dis tout, tout était éteint !

Je marchais tout doucement, et là d'un coup.

"💡"

La lampe s'allume, j'ai sursauté comme une folle et là je le vois.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant