CHAPITRE 52

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Point de vue de Harry.

Je tourne en rond dans mon salon, un peu stressé. Je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle Louis m'a demandé en sortant du stade de l'attendre ici et pas chez lui comme d'habitude. Il n'a rien voulu me dire, me faisant promettre d'y venir et de l'attendre ici, c'est tout.

Alors je suis là depuis une dizaine de minutes à attendre qu'il vienne à son tour me rejoindre. J'en ai profité pour ranger deux trois choses qui traînaient en arrivant, mais maintenant que mon cerveau n'est plus occupé, j'essaye d'imaginer et de deviner pourquoi Louis a insisté pour que je vienne.

Est-ce qu'il me prépare une surprise chez lui et ne veut pas que je le vois ? Est-ce qu'il veut me quitter et se dit que ça ira plus vite pour moi de rentrer s'il le fait ici ? J'en sais rien, et ça commence à me stresser.

En jetant un coup d'œil circulaire autour de moi, je regarde un peu les derniers effets personnels qu'il me reste. Mes tableaux sont toujours ici, mes meubles et ma décoration aussi... mais tout ce dont je me sers au quotidien n'est plus en place depuis bien longtemps.

C'est fou de réaliser à quel point je me sentais bien dans cet endroit il y a un an et demi en arrière et à quel point plus rien ici ne me fait sentir « à la maison » comme Louis me procure ce sentiment à lui tout seul.

Debout face au meuble du salon, je glisse mon doigt sur un cadre photo de mes parents gemma et moi. C'est un peu poussiéreux et le passage de mon doigt laisse une trace sur la vitre.

Je réfléchis quelques secondes et part en cuisine chercher un torchon propre. Si j'ai un peu de temps à tuer, autant faire la poussière sur mes cadres.

Mais je n'ai le temps d'en nettoyer que deux avant que la porte de l'appartement ne s'ouvre dans un grand fracas.

Je sursaute, fronce les sourcils et me dépêche d'aller vers l'entrée, inquiet.

Louis est là, dans le hall, la main encore sur la poignée de porte et une multitude de cartons démontés à ses pieds.

-Qu'est-ce que ...? je demande, surpris.

-avant hier soir, quand on est repartis de chez tes parents et que tu m'as dit « rentrons à la maison » j'ai réalisé que plus rien ne nous retenait de le faire maintenant... et j'espère que cette fois-ci tu accepteras d'emménager avec moi, car j'ai vraiment galéré à amener tous ces cartons jusqu' ici.

J'écoute attentivement Louis, analyse ses paroles, le fixe droit dans les yeux quelques secondes avant d'exploser de rire.

Je m'approche de lui, enjambe la pile de cartons tombée à ses pieds et attrape son visage entre mes deux mains pour l'embrasser subitement.

-J'ai cru que tu ne demanderais plus jamais... que tu n'y pensais plus.

-Alors t'es d'accord ?

Je recule mon visage de quelques centimètres et le fixe droit dans les yeux avant d'acquiescer, un petit sourire aux lèvres.

-Je veux rentrer à la maison avec toi, mon amour.

Le visage de Louis s'étire d'un sourire rayonnant et je sens son corps se détendre contre le mien alors qu'il plonge son visage au creux de mon cou, soulagé.

-Comment comptes-tu déplacer les cartons ? je murmure entre deux baisers, dans ta micro voiture de sportif riche ? je demande malicieusement.

-Arrête de traiter ma voiture comme ça sans arrêt, il râle faussement en tapant mon épaule. Et non, pas du tout.

-Alors comment ?

-Michael et Niall attendent dans un camion que j'ai loué sur le parking en bas. Ils attendent mon message pour nous aider.

EN PLEINE LUCARNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant