# Partie 44 #

5.7K 583 206
                                    

# Partie 44 #

Ça m'a brisée le cœur. Nûr, c'est quel genre de monstre?

Et elle me dit:

Sabah : Comment vais-je me débarrasser de lui ? Pourquoi il me tourmente ?

Moi : Il ne va pas revenir ! Pense à toi, oublie le.

Sabah: Toi et moi savons très bien qu'il ne fait que ce qu'il veut. Il ne va pas arrêter.

Au fond c'est vrai, il fait que ce qu'il veut. C'est un ami de longue date, je ne peux pas faire appel à la police mais je ne peux pas non plus tolérer et le laisser faire ce qu'il fait à Sabah. Du coup je lui dis:

Moi : C'est vrai, tu as raison. Je vais aller le voir et lui parler, je ne vais pas lâcher l'affaire jusqu'à ce qu'il comprenne.

Sabah : C'est une mauvaise idée. À cause de moi tu vas foutre ton amitié en l'air.

Moi : Et rester les bras croisés face à ta situation, tu penses que c'est la solution? Et puis tu es aussi mon amie !! Pourquoi tu ne m'as pas dit que c'était lui?

Sabah : Je ne voulais pas que t'es une mauvaise image de lui après tout ce qu'il t'a apportée et que tu te retrouves aussi mêlée à des histoires qui vont finir par te faire du tort. C'est mon problème Zahra, laisse, je vais gérer.

Moi : Ah non Sabah, ce n'est pas ton problème, c'est le nôtre maintenant. On va trouver une solution !

Sabah : Quelle solution? Il ne veut pas me laisser ! Il a dit pourquoi il était là ?

Moi : Non, il a juste dit qu'il ne voulait pas que le mec qui était là te tourne autour et qu'il ne veut pas que tu le fréquentes. Que si jamais tu le fréquentes, il reviendra!

Sabah : Il s'ennuie vraiment, c'est incroyable.

Moi : Mais il le connaît d'où ?

Sabah : Il l'a croisé une seule fois, il ne sait rien de lui.

Moi : Du coup, là il veut te faire croire que c'est une crise de jalousie ?

Sabah : Je pense.

Moi : Tu n'as pas intérêt à craquer, ça ce n'est pas de l'amour! Ce n'est pas comme ça qu'on traite une femme. Même si tu t'es attachée à lui sans le vouloir, je t'aiderai quoi qu'il arrive ok.

Sabah : Merci ! T'as vu, comme par hasard, il débarque quand Kiari n'est pas là. Je suis sûre qu'il y est pour quelque chose.

Moi : J'ai pensé la même chose que toi. Il veut que personne ne t'approche, ça, ce n'est pas de l'amour Sabah. Même ici c'est le cas, ce n'est pas comme ça qu'on s'y prend, tu en es consciente ?

Sabah : Oui, j'en suis consciente.

Moi : C'est l'essentiel. Tu peux encore bosser ?

Sabah : Oui.

Moi : Ok, on bosse et on va manger, je suis là pour toi.

Sabah : Merci.

Bref, après ça, on reprend mais elle avait l'air d'aller mal et perdu.  

On finit et on part manger. Elle a à peine manger, elle avait l'air préoccupé. Après ça, on est retourné au bureau et elle était silencieuse. Je ne voulais pas trop la brusquer ou la déranger, elle est spéciale Sabah.

Du coup, je me suis juste contentée de rester avec elle.

Une fois avoir fini, elle décide de rentrer et je décide d'aller avce elle chez elle. Au début, elle ne voulait pas, elle disait me déranger mais j'ai insisté et elle a fini par accepter.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant