Clandestin

20. Les années folles

Salut, je sais que j'avais dit que je reviendrai très vite, mais la fatigue et la fin des cours ont eu raison de moi. 😅
Enfin bref, je vais essayer de reprendre un rythme pendant les vacances. Et je vous souhaite une très bonne lecture.

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Tanya

Mon sommeil avait été dérangé par un ange aux ailes noir et un ange aux ailes blanches. Le second possédait un arc et tirait sur toutes les personnes autour de moi afin de les faire tomber amoureuses. Cet ange, c'était...

Cupidon

Ses flèches volaient et rendaient tout le monde heureux. Il ne restait que moi au milieu de tous, seule. C'est à ce moment-là que le deuxième ange se tourna vers moi avant d'à son tour me tirer une flèche aussi sombre que ses ailes. Quand sa flèche me toucha, des veines noires commencèrent à apparaître sur mon corps, ma vue devint floue et mon corps devint lourd.

Des images de tout ce qui me ronge secrètement apparaissent devant mes yeux et défilent laissant les cris de chacune des personnes que j'ai fait souffrir de près ou de loin transpercer mes oreilles.

Allongée part terre, le souffle court et la vue quasiment inexistante, l'ombre de l'ange aux ailes noir s'approcha de moi et il s'abaisse afin de me souffler à l'oreille :

- Tu ne mérites pas d'être aimée, Tanya Rogersting.

Suite à ça, je me réveillais en sursaut, le cœur battant et les larmes aux yeux. Ces huit mots résonnèrent dans mon esprit encore et encore. Comment ne pas y croire tandis que même dans mes rêves, on me le dit.

J'ai toujours vécu seul depuis le départ de mon père. J'ai bien vécu quelques aventures par-ci par-là, mais jamais tiens de sérieux. Parce que j'ai toujours su. Je ne suis pas faite pour être aimée.

Je détournais le regard et regardais l'heure, il était 7:30. Je me levai et descendais vers la cuisine, prête à commencer ma journée. Il le serait impossible de me rendormir. Alors pour m'occuper, je cuisinais des pancakes et plein d'autres petites choses pour le petit déjeuner d'Ava, je savais aussi que Max, Léo et Madeline devaient venir. Une fois tout près, je m'apprêtais à m'asseoir dans le canapé, mais deux bras m'en empêchent et m'emmènent dans le bureau d'Éden.

- Si je dois être collé à toi tout le temps, tu dois venir avec moi dans mon bureau pour que je travaille. M'ordonne ce dernier.

- Alors bonjour d'abord et ensuite, je n'ai jamais demandé à ce que tu me suives partout grand-père. Je râle.

Trop tôt pour moi.

- Bonjour, je sais, mais je le fais quand même et ensuite, je n'ai que 24 et toi 23, donc calme sur les surnoms pourris.

- Tu as 24 ans, mais tu es le premier à venir m'appeler gamine. Je réplique fière de moi d'avoir enfin découvert son âge.

- Oui oui, si tu le dis maintenant, tais-toi et laisse-moi travailler.

Non mais la blague s'est lui le premier à venir me parler et m'embêter et il me demande de me la fermer. Énervé par son comportement, je me dirigeais vers la porte afin de partir, mais la porte était fermée. Attend, mais il l'a fermé quand cette foutue porte ? Je me retournais, prête à lui crier dessus, mais mes yeux rencontrèrent les siens qui me regardaient avec malice.

Le bâtard, il a fermé cette porte et il se fout de ma gueule en plus. C'est décidé, je le déteste encore plus qu'avant.

J'étais décidé à sortir de son foutu bureau alors, je m'approchais de son bureau, prenant un chocolat dans un bol et volant un trombone au passage. Je repartis ensuite me poser dos à la porte et commençais à déverrouiller la porte à l'aide de celui-ci. J'avais enfin fini lorsqu'un clic raisonna dans toute la pièce, ce qui fit relever la tête à Éden.