CHAPITRE 9

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CHAPITRE 9

C’était quoi cette histoire, Serge était l’auteur principale du malheur de la petite famille de mon frère.

-tu le connais ? qui est-il ?

-yaya c’est un rigolo, c’est mon ex dont je te disais qu’il était violent et obsessionnel et là tout comme toi je suis vraiment perdu…

-mais… mais… comment se fait-il que Maddie ait un faible pour ce genre d’homme, elle qui quand je crie un peu se met à pleurer, elle est si douce pour sortir avec un homme pareil selon ce que tu m’as dit le concernant….

-si tu ne lui dis pas que tu es au courant, c’est moi qui le fait…, je n’en peux plus de cette garce…

-je ne pourrai avoir la force (en larme et désemparé) je l’aime tellement, et Nathan encore plus, elle va me le prendre…

-mais peut-être il n’est même pas de toi, et concernant le renseignement sur le test de paternité que tu m’as demandé, oui c’est possible mais on parle de million là,

-l’argent n’est pas un problème, mais je me demande si je dois toujours le faire, c’est mon fils malgré tout, il m’appelle papa

-oui c’est vrai mais revenons Maddie ne te mérite pas je préfère être honnête, te voir assieds à même le sol me désole au plus au point pour une femme indigne de son genre, toujours à montrer sa gueule d’ange tandis qu’au fond c’est un loup qui dévore petit à petit mon frère (mine désolé) j’aimerai juste voir la tête de maman qui me compare à elle, chaque fois qu’elle en a l’occasion….

-il se fait tard il faut rentrer et je crois que Maddie va rentrer d’un moment à un autre, elle est sortie avec le petit faire des courses…

-OK ! mais avant tu sais que je t’aime ? reprends toi yaya, un homme ne pleure pas il agit, un homme ne pleure pas il encaisse et utilise son cerveau pour se venger. Mais il ne pleure pas ne l’oublie pas …

Il se lève et me raccompagne, j’essaie de l’amuser un peu en le taquinant, il me remet un peu de sous que je prends. Arrivé devant le portail il me demande qui est la personne a bord du véhicule qui m’accostait, Phileo qui se tenait debout au loin, je lui réponds qu’il n’est rien de plus qu’un {dragueur}. Il rigole et me demande de faire attention à moi puis relève le numéro de matricule de la voiture et s’en va.

Pendant ce temps Phileo me regarde tendrement, m’ouvre la portière et me demande de me détendre face à l’émotion que mon visage dégage.

Moi : j’ai mis du temps je m’en excuse

Phileo : mais nonnnn…  Ne me dit pas que c’est pour cette raison que tu es aussi triste…

Moi : ça se voit tant que ça, ohhh je suis désolé
Phileo : j’aime te voir sourire, tu sais que tu es magnifique ?
L’harmonie que regroupe ce compliment et le ton de sa voix grave me font perdre la tête, je vous jure qu’en si peu de temps j’étais raid ding de sa présence. Je souris et me touche les cheveux comme pour flatter, vous savez ce geste que font les femmes pour flatter, plaire…

-Je t'ai préparé une surprise !

Toujours sur mon téléphone à penser à Serge et son envahissement insatiable dans ma vie, comme il m’énerve au plus haut point celui-là…

-Farah tu m’écoute ? tu ne me demande pas c’est quoi ?

-ahhh… je je .. je vais découvrir j’adore les surprise (embarrassé)

-ça ne te dérange pas si après on va chez moi ? t’inquiète juste pour passer de temps

Humm... je le vois venir celui-là mais ma curiosité me demande d’accepter mais je ne suis pas une enfant je sais que tout peut se passer là-bas et je sais quoi m’attendre, par la suite je l’accepte alors. Nous allions dans un grand coin de la place, c’est un tout autre monde il n’y a que des personnes réservées à l’allures bourgeoises. Nous passons un merveilleux temps, quand soudain un serveur m’apporte une petite enveloppe contenant une lettre sur laquelle il était inscrit mot pour mot

‘’ Auprès de la femme que l'on aime il se dégage un parfum céleste, ce n'est plus de l'air, c'est de l'amour qu'on respire. Si j’ai attendu la fin de la journée c’est pour te retrouver. Tu es mon rayon de soleil et l’air que je respire. Je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. Je ne vois pas mon avenir sans toi. Je sais que tu es la femme de ma vie et j’ai envie de créer une famille et me marier avec toi. J’aimerai la chance d’être l’homme qui partage la vie de la charmante FARAH.’’

22heures…

Il fallait rentrer j’étais très inquiète l’heure du couvre-feu avait été violer, contrairement à moi lui était totalement détendu. Sur le chemin du retour j’écris à Mavie ma meilleure amie et je lui fais savoir que je vais chez lui, c’était notre code à nous de toujours informer l’autre sur sa position à des endroits que nous ne maitrisons pas au cas où {rire}

23heures…

Arrivé chez lui, je prends une douche, me donne un de ces grands hauts, et décide de me faire un massage de pieds, j’adore totalement le fait qu’il soit assez simple et très amicale, il sait me mettre en confiance et me détendre. Je suis complètement sous son charme.

Ces mains douces sur mes pieds me détendent beaucoup je m’allonge sur un long fauteuil assez douiller et ferme les yeux comme pour me relaxer. L’atmosphère de la pièce, l’odeur de son doux parfum sur le grand haut que je porte, pour couronner le tout les mains qui me chatouille les pieds me font perdre la tête, je n’avais pas ressenti cette sensation depuis des mois…
Soudain peu à peu ces mains je rapproche et remonte sur mes cuisses, je n’ai aucune envie que ça s’arrête. Mes yeux toujours fermés je ressens entre mes cuisses une main qui se fraie un passage. Je me laisse aller surement l’euphorie du moment. Wow wow ça va très vite là je l’arrête.

Mais son visage est contre le mien, son souffle je le ressens, je perçois bien sa veine frontale qui s’étend du front à la racine du nez, je sais que l’ocytocine l'hormone de l'amour est en route, elle qui envahit au moment de l'orgasme, baptisée "l'hormone de l'attachement" elle peut nous rendre fou et nous faire dire n’importe quoi. Contre tout attente il me dit :

-Prends ma main et je t'en prie, ne la lâche jamais plus. Serre-la contre toi jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. Offre-moi ce premier baiser que j'attends depuis si longtemps, pose tes lèvres contre les miennes et aussi longtemps que ton souffle te le permette, embrasse-moi. Aime-moi comme si ce jour était le dernier.

Je me laisse aller et vous pouvez deviner ce qui s’est passer….

UNE SAGE-FEMME ENCEINTE: FARAH Where stories live. Discover now