Chapitre 6

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- TATI ON REPART, J'AI LAISSÉ L'ARGENT SUR LE COMPTOIR, MERCI !

Le vert pressa Katsuki vers la sortie, entendant des coups de canne provenir de l'arrière boutique.

- BON SANG FRIPON ! JE VOUS AI DIT DE NE PAS PAYER !

Trop tard, la vieille Toshi ne voyait plus personne dans son magasin.
Elle soupira, contrariée.

- Les jeunes et leur foutu égo alors...!


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Alors que la porte claquait, Izuku expira un long moment.
Le vert avait l'impression d'avoir retenu sa respiration depuis que lui et l'androïde avaient quitté son petit appartement.

Épuisé, Izuku se dirigea vers le salon où il vit Katsuki s'affairer devant son armoire.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Sans se retourner, le cendré continua de sortir un tas de vêtements pour les replier et les ranger correctement dans la partie droite de l'armoire, laissant alors un vide dans l'autre partie du meuble en bois.

- Je range ce bordel.

Izuku haussa un sourcil, ne comprenant toujours pas pourquoi le cendré laissait la moitié de l'armoire vide.

- T'es pas obligé tu sais.

- Si. J'ai besoin de place pour mes vêtements.

Le vert rougit, quelque peu honteux d'avoir pensé que Katsuki faisait ça par plaisir à cause de sa condition robotique-serviteur ou il ne savait quoi.

Peu importe.

Le jeune homme haussa les épaules et se dirigea vers sa petite cuisine, où il fit moudre des grains de café avant de faire filtrer la poudre caféinée dans une tasse, versant avec précaution l'eau bouillante qu'il avait fait chauffer.

Une fois terminé, Izuku apporta sa tasse fumante près du canapé et alla chercher son ordinateur rangé dans le bahut de l'entrée.

Revenant dans le salon, Izuku remarqua que Katsuki n'était plus devant l'armoire, et nul part d'autre dans la pièce de vie.

Il se dirigea avec précipitation vers la salle de bain, ouvrant la porte dans un grand fracas.

Rien.

Des gouttes perlaient sur le front d'Izuku.
Il sentait que ses yeux commençaient à picoter, l'angoisse et la panique montant de plus en plus en lui.

Izuku sentit son corps chauffer, puis se glacer et se réchauffer encore, ce cycle infernale continuant sans cesse alors qu'il suffocait, tentant coûte que coûte de retrouver le moyen de respirer.

Izuku voyait chaque goutte des larmes qui s'écrasaient sur le carrelage froid sur lequel il se trouvait, sans pouvoir rien faire.

Sa tête tournait, il ne savait plus où il était.

Il ne contrôlait plus son corps, il le subissait.

Il était simple spectateur d'une scène pathétique où il se sentait mourir douloureusement, au sol, à quatre pattes, la tête rentrée dans ses épaules tétanisées.

Soudain, il sentit une pression, chaude, au niveau de sa clavicule.
Pourtant il n'en fit rien, et continua à lutter vainement contre son cauchemar.

Il eut alors la force de soulever sa main droite et de la mener vers son cou qu'il entoura et commença à presser, dans l'optique d'en finir avec cette torture.

La pression chaude qu'il avait sentit disparaître vivement revint, se plaquant au niveau de son torse.

Cette pression le poussa en arrière, le faisant basculer sur le dos.
Izuku se retrouva allongé par terre, la tête soutenue par les cuisses du blond qui s'était accroupi à son niveau.

Katsuki avait les sourcils froncés, les lèvres pincées et semblait chercher à comprendre.

Il retira tout d'abord la main du vert toujours accrochée à son cou et remarqua la trace rougeâtre que celle-ci avait laissé.

- Oï. Qu'est-c'tu m'fous bordel de merde ?

Les yeux émeraudes étaient ternes, un voile blanc semblait s'être déposé sur eux.
Les stries des larmes sur ses joues tâchetées étaient encore fraîches et la morve translucide dégoulinait de son nez devenu rouge.

La vue et l'ouïe brouillées, Izuku ne percevait qu'à peine les traits de l'androïde et ce qu'il disait.
Androïde qui savait pas réellement quoi faire, comment réagir.

Le cendré ne comprenait pas pourquoi son propriétaire s'était mis dans cet état.
Aucune raison ne semblait valable pour une telle réaction.
Il reporta son attention sur Izuku quand celui-ci essaya de babiller quelques mots.

- K-Kat- chan-

Katsuki fusilla du regard le vert mais comprit bien vite qu'il avait en fait du mal à respirer, s'étouffant à cause des nombreux spasmes qui le prenaient et de la salive qu'il n'arrivait plus à avaler.

Le canapé n'était pas bien loin, et Katsuki pris la décision de porter son propriétaire jusqu'à celui-ci, bien qu'il n'ai pas reçu une quelconque instruction pour ce genre de situation.

Sentant son corps quitter le sol, Izuku eut un brusque sursaut, mais les bras forts  du cendré le retint, évitant une chute violente.

Le déposant le plus délicatement possible sur le canapé-lit, l'androïde se redressa, observant la scène.

Le vert semblait toujours aussi mal en point, mais toutefois un peu plus calme qu'auparavant.
Ses yeux étaient fermés, ses sourcils et son nez froncés, et ses lèvres mouvaient subtilement, comme s'il souhaitait dire quelque chose.
Son air inquiet ne manqua pas aux yeux carmins qui débutèrent l'analyse du corps, scannant chaque parcelle de celui-ci.

Rythme cardiaque élevé.
Tension artérielle élevée.
Température élevée.
Forts tremblements.
Spasmes fréquent.

Crise de panique ?



✎❦𝓜𝓲𝓼𝓼⋆ᒪσσνᘔzz༻✌︎♫𝕚𝕤ʷ𝓭𝓻ͬ𝓮ͥ𝓪ͭ𝓂ͭ𝒾ͥ𝓷ᷡ𝓰ᴳ࿆✍︎☕︎

J'espère que ça ne vous arrivera jamais, et si c'est le cas, c'est pas grave, vous avez le droit, vous n'êtes pas faibles, jamais.
Les autres qui jugent ne comprennent juste pas mais vous si, alors vous vous en fichez

Kiss ❤️

Kiss ❤️

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