# Partie 72 #

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# Partie 72 #

DANS LA PEAU DE LA SERVEUSE.

J'étais dans la cuisine et je n'arrêtais pas de me dire que cette jeune femme ressemble à Amina.

J'étais à fond dans mes pensées quand Monique débarque et me dit:

Monique : Bah alors, qu'est-ce qui se passe ?

Moi : Rien. Je ne vais pas pouvoir prendre la commande de la cliente, mon mari est arrivé. Il m'attend, je vais devoir rentrer.

Monique : La pluie s'est calmée ?

Moi : Oui.

Monique : Ok je te laisse partir dans ce cas là. Tu passeras le coucou à ton mari et on se dit à demain.

Moi : Oui à demain merci.

Je lui dis au revoir; enlève mon tablier; récupère mes affaires et je m'en vais.

Une fois dehors, je monte en voiture puis fais un gros bisou à mon mari et il me dit:

Mon mari : Alors, ta journée ?

Moi : Comme d'habitude, ça s'est bien passée. Il y'avait beaucoup de clients à midi mais là, pas beaucoup avec la pluie.

Mon mari : Et Monique, elle a eu des clients aujourd'hui ? J'ai vu une voiture garée devant; ils ont l'air d'être aisé.

Moi : Ah bon? C'est quel genre de voiture ?

Mon mari : Le genre à 4 zéro.

Moi : Sérieux? Il y'a un couple; une jeune fille et un jeune homme noir; ça doit être à eux. D'ailleurs la jeune fille !

Mon mari : Qu'est-ce qu'elle a ?

Moi : Tu vas encore me dire que je me prends la tête mais elle ressemble à Amina.

Mon mari : Chérie ! Qu'est-ce que je t'ai dit ?

Moi : Je le sais mais comprends moi.

Mon mari : J'espère que tu ne l'as pas questionnée ?

Moi : Non je ne l'ai pas questionnée. J'ai réfléchi à ce que tu m'as dit. Elle avait l'air apeuré quand elle m'a vu la fixer. Je n'ai pas insisté mais je ne sais pas, j'ai l'impression que c'est Amina cette fois.

Mon mari : Chérie.

Moi : Quoi ? C'est plus fort que moi.

Mon mari : Arrête de te faire du mal, tu viens à peine de récupérer. Toutes ces filles ne peuvent pas être Amina, c'est la 6ème fois. 

Moi : Oui mais je veux juste la retrouver 😢.

Mon mari : On va finir par la retrouver; moi aussi, je le veux.

Moi : Mais comment ? Elle ne sait même pas qu'on existe. On est obligé de rester ici.

Mon mari : Je le sais. Je suis sûr qu'elle va bien. Aller, viens là, ne pleure pas.

Après ça, il m'a réconfortée et on est rentré.

Il a raison, il faut que j'arrête de me faire du mal.

Mais comment ? C'est trop difficile.

DANS LA PEAU DE SABAH.

Du coup, on attendait la serveuse; Nûr, encore plus que moi. Il a activé le mode méfiance à fond.

Il a vraiment complètement oublié notre embrouille. C'est fou comment il n'a pas de rancune ou de fierté envers moi. Je m'en rends vraiment mon compte.

Sabah « La lumière de mon obscurité »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant