• quarante-sept •

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𝕹𝖔𝖚𝖗
JUIN 2024

Les yeux clos, je profitais du bain de soleil algérien qui faisait dorer ma peau à souhait, tandis qu'une douce mélodie sonnait à mon oreille, provenant de l'ordinateur qu'Hakim avait sur ses genoux

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Les yeux clos, je profitais du bain de soleil algérien qui faisait dorer ma peau à souhait, tandis qu'une douce mélodie sonnait à mon oreille, provenant de l'ordinateur qu'Hakim avait sur ses genoux. Il profitait de notre après-midi calme pour travailler un peu ses sons, notamment depuis qu'il s'était pris une pression par Ken pour sortir quelque chose.

Je n'avais jamais vraiment compris les différentes casquettes que portait mon copain mais tout ce que je savais, c'était qu'il n'avait jamais sorti un projet solo alors qu'en groupe, c'était déjà le cas.

- Ma grand-mère m'a dit treize heures pour le repas demain, c'est bon pour toi ? la voix rauque d'Hakim me tirait de mon calme, me faisant lever mes lunettes de soleil sur mon front. T'es putain de fraîche comme ça.

Un sourire aux lèvres, je tournais la tête vers le rappeur, jusqu'à laisser tomber ma joue contre le tissu du transat, où j'étais allongée depuis la fin de notre déjeuner à deux.

- D'accord. Je rangerais nos valises ce soir.

- Hayati, t'es sûre que ça t'gêne pas qu'on passe le reste de nos vacances là-bas ?

- Non, pourquoi ? je fronçais les sourcils en épiant un peu mieux le regard soucieux qu'avait Hakim.

- J'sais ap, j'te connais comme quelqu'un de timide et je veux pas que tu sois mal à l'aise chez Jida. Elle va bien t'accueillir hein, c'est pas c'que je dis, mais c'est juste pour toi. Si y a un truc qui te dérange là-bas, tu m'dis et j'nous cherche une petite case pas l-

- C'est vrai que j'appréhende un peu la rencontre avec toute ta famille d'un coup mais ça me fait plaisir d'y avoir été conviée, donc non, je ne suis pas angoissée au point de te demander de nous faire dormir autre part que chez ta propre grand-mère.

- Elle comprendrait hein, c'est même elle qui m'a dit de vérifier si t'étais d'accord. mon sourire s'agrandissait sur mes lèvres progressivement, je me sentais tellement incluse dans son entourage que ça réussissait à moins me faire stresser. Alors ?

- J'ai hâte de rencontrer ta Jida, Hakim, vraiment.

La poitrine du brun se dégonflait d'un coup, comme s'il avait retenu toute l'air présent sur Terre afin de l'expulser après que je lui aie sincèrement assuré que j'étais totalement parée. Et puis en même temps, le cadre était idyllique, j'allais passer toute une journée dans la maison d'enfance de mon copain, découvrir sa mamie qui semblait déjà m'apprécier sans m'avoir vu en vrai, c'était fou.

On s'était déjà parlé via le téléphone elle et moi, quelques semaines avant le départ, et j'avais réussi à rigoler avec elle, sous le regard d'Hakim qui avait limite été plus heureux que moi. Sa grand-mère était vraiment quelqu'un de doux, je n'en doutais pas, puis, et elle avait élevé une personne comme mon petit-ami, ça ne pouvait qu'être qu'un ange tombé du ciel.

𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant