La cible

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Environ 3h plus tard, j'arrivai enfin à la gare de Strasbourg puis pris un Uber jusqu'à l'hôtel. Après être passée à la réception, je montai jusqu'à la chambre, y déposai mes affaires puis m'allongeai sur le lit. J'avais encore plusieurs heures devant moi avant de devoir me rendre au siège d'Adidas et je comptais bien en profiter pour rattraper le sommeil que j'avais manqué ces derniers temps. J'enfilai un jogging pour être à l'aise, programmai un réveil pour 2h plus tard puis me glissai sous les draps et m'endormis très rapidement.

Je dormais profondément lorsque l'alarme du réveil me réveilla en sursaut. Complètement déboussolée et quasiment déshydratée,, j'attrapai mon téléphone et regardai l'heure. Mardi 17 janvier, 12h46.

Je me levai du lit avec difficulté et allai jusqu'au bureau de la chambre sur lequel était posée une bouilloire ainsi que quelques sachets de thé. Je fouillai machinalement parmi eux et dénichai un thé noir. Pile ce qu'il me fallait. Je remplis donc la bouilloire et, quelques minutes plus tard, versai l'eau brulante sur le sachet. En attendant que le tout infuse correctement, je me rafraîchis à la salle de bain et me rhabillai afin de me rendre présentable pour aller rencontrer mes éventuels futurs collègues. Une fois chose faite, je m'assis sur mon lit, bu mon thé, puis saisis mon sac et quittai la chambre.

J'arrivai devant le bâtiment une demi-heure plus tard. J'avais décidé d'y aller à pieds afin de voir un peu la ville et je n'étais pas déçue. J'étais bien loin des tours grises et froides qui rythmaient mon quotidien et même l'air semblait plus respirable. Moi qui avais besoin de changement, j'étais plus que servie.
J'entrai dans le hall et me présentai à l'accueil. Quelques minutes plus tard, un homme fit son apparition et se dirigea vers moi avec un grand sourire.

Marc : Bonjour ! Marc, enchanté, dit-il en me tendant la main.
Moi : *T/p*, pareillement ! Répondis-je en lui rendant son sourire.
Marc : Ça va t'as fait bon voyage ? Pas trop fatiguée ?
Moi : Non ça va, 3h de train c'est pas grand chose.
Marc : Ah c'est vrai c'est que 3h ! Je viens tellement jamais à Paris que je voyais ça plus loin, dit-il en rigolant. Viens, je vais te présenter à l'équipe, ajouta-t-il en me faisant signe de le suivre.

Nous nous étions dirigés vers un ascenseur puis, une fois à l'intérieur, Marc avait appuyé au 1er étage.

Moi : C'est marrant, l'organisation des locaux est exactement comme à Paris, dis-je un peu étonnée.
Marc : Ouais, je pense qu'ils doivent garder globalement la même organisation partout vu que c'est la même entité.
Moi : Ouais, sûrement !

En sortant de l'ascenseur, j'avais suivi Marc jusqu'à une grande salle de réunion bordée de baies vitrées. À l'intérieur de celle-ci se trouvaient un peu moins d'une dizaine de personnes et tous discutaient avec entrain. Marc entra en premier et les interpella.

Marc : Bon ! Votre attention s'il vous plaît ! S'exclama-t-il.

Les discussions s'estompèrent peu à peu tandis qu'un à un, les regard se tournaient vers nous.

Marc: Je vous présente notre nouvelle recrue, dit-il s'un grand sourire. Enfin non, pardon, notre potentielle nouvelle recrue, se corrigea-t-il tandis que de petits rires se faisaient entendre. Je te laisse te présenter ?

Je me présentai donc. Tous étaient attentifs et m'encourageaient du regard, hochant la tête en signe d'intéressements. J'avais ensuite discuté avec plus ou moins avec chacun d'entre eux afin d'en savoir plus sur leurs tâches et missions quotidiennes et tous d'étaient montrés très accueillants et d'une bonne humeur à toute épreuve. La journée était passée très rapidement et nous avions tous quitté les locaux aux alentours de 17h30. Marc nous avait ensuite proposé d'aller boire un verre afin de faire plus ample connaissance et j'avais accepté. La soirée s'était bien déroulée et après avoir marché une demi-heure, j'étais rentrée à l'hôtel aux alentours de 19h30.

QUAND LES ÉTOILES S'ALIGNENT - AmineMaTueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant