TOME 2 - CHAPITRE 16

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Point de vue d'Harry.

Allongé sur le ventre, je somnole depuis de longues minutes dans les draps frais et propres du lit. Il est tard, vingt-trois heures, peut-être minuit. Nous avons passé une merveilleuse journée ainsi qu'une merveilleuse soirée. C'est le paradis ici. Nous sommes arrivés depuis deux jours et même si je dois bien admettre que nos bébés me manquent terriblement, ces moments hors du temps avec mon mari sont si précieux.

Nous passons nos journées à nous prélasser dans les bras l'un de l'autre, directement au niveau de notre chambre grâce à son accès direct à l'eau. Le lit d'extérieur sur notre petite terrasse et le hamac suspendu au-dessus de l'eau ont déjà été témoins de beaucoup de nos siestes dans les bras l'un de l'autre. Parfois, nous marchons jusqu'au bout du ponton pour rejoindre la petite plage de sable blanc, mais nous favorisons la tranquillité de notre espace depuis notre arrivée.

C'est agréable de pouvoir profiter sans avoir peur d'être sans cesse dérangés.

Je souris en entendant les clapotis de l'eau à l'extérieur. Si je n'étais pas aussi bien installé et à moitié endormi, je rejoindrai Louis pour une dernière baignade avant de dormir. Nous en avons profité hier soir, quel bonheur de pouvoir s'endormir l'un contre l'autre, nos corps encore frais de la baignade.

J'entends vaguement Louis remonter sur la terrasse, et quelques secondes plus tard le bruit de la baie vitrée qui se referme me tire un peu du demi-sommeil dans lequel je suis plongé.

Je retiens difficilement le long frisson qui remonte le long de mon dos lorsque quelques gouttes fraîches tombent contre mes mollets. Les mains de Louis se posent doucement sur ma peau et remontent le long de mes cuisses alors que son corps grimpe sur le lit, par-dessus mes jambes.

-T'es encore mouillé... je murmure contre l'oreiller.

-Juste mes cheveux, j'ai enlevé mon maillot.

Je frissonne une nouvelle fois en l'imaginant assis comme ça sur l'arrière de mes cuisses, complètement nu.

Ses cheveux mouillés me chatouillent le bas du dos lorsqu'il se penche, et la chaleur de ses lèvres contre ma peau contraste soudainement avec la fraîcheur de ses mèches humides.

Je le laisse faire, profitant avec bonheur de ses baisers qui remontent le long de ma colonne vertébrale en direction de ma nuque où il s'arrête. Je souris en le sentant se coller tout contre mon dos, presque allongé sur moi.

Son visage plonge au creux de mon cou qu'il embrasse à plusieurs reprises alors que ses cheveux mouillés chatouillent le côté de mon visage.

J'amorce un mouvement pour me retourner, mais Louis secoue doucement la tête en se redressant.

-Non, bouge pas.

Je fronce un peu les sourcils mais obéit, restant allongé sur le ventre, Louis toujours assis sur l'arrière de mes cuisses. J'imagine un tas de scénarios, tous plus agréables les uns que les autres et le bas de mon ventre se réchauffe d'anticipation.

Sauf que ses mains se posent dans le bas de mon dos qu'il commence à masser doucement... et j'avoue ne pas avoir pensé une seule seconde à cette option là en le sentant se coller nu contre moi.

Ses mains ne glissent pas très bien le long de mon dos et Louis semble le remarquer aussi. Il se penche contre moi et ouvre le tiroir de la table de chevet dans laquelle j'ai glissé un tube de gel de massage hier après en avoir fait profiter un peu mon mari.

La sensation est bien plus agréable lorsqu'il se remet finalement à me masser, les mains couvertes de gel.

Au fil des années, Louis a pris de l'assurance dans sa manière de détendre mes muscles. Il a beaucoup appris de nos séances en reproduisant mes mouvements et j'ai aussi fini par lui apprendre -à sa demande- certains mouvements pour un massage ultra relaxant. Mouvements qu'il connaît désormais par cœur et dont il me fait assez souvent profiter.

EN PLEINE LUCARNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant