# Partie 89 #
Moi : Oui ma princesse trop impatiente de me voir.
Sabah : Je te trouve bizarre aujourd'hui ! Tu ne m'as même pas calculé une seule fois hors que d'habitude tu m'envoies des messages. Il n'y a que moi qui t'appelle.
Moi : Moïse n'est pas là donc j'ai plus de boulot que prévu.
Sabah : Je vois ! Donc, on se voit demain ?
Quand elle m'a dit ça, j'ai eu comme un coup de pression ! Je sais que je vais devoir lui dire mais comment ?
Moi : Demain, je ne pourrai pas tout compte fait, j'ai des choses à faire ! Disons après demain, je suis débordé, il faut que je règle plein de choses.
Sabah : C'est à cause de ton père ? Tu peux me parler, tu sais?
Moi : Oui je sais mais parler de lui inaugure rien de bon.
Sabah : Ça va aller. Peu importe la difficulté, je serai toujours là pour toi.
Si seulement ça pouvait être vrai.
Moi : Je le sais ma princesse.
Sabah : Bon, je te laisse comme tu es occupé. Quand tu auras du temps, tu me tiens au courant. Moi aussi je vais me donner à fond dans le boulot.
Moi : Doucement quand même avec le boulot. Il fait tard là, pourquoi tu ne dors pas ?
Sabah : Je ne sais pas; tu m'inquiètes. Même si tu ne me dis rien, je sens que quelque chose ne va pas.
Ça me rend fou !
Moi : Ne dis pas ça, tout va bien aller, va te coucher. Promis, on se voit après demain.
Sabah : T'as promis.
Moi : Oui
Sabah : Ok, bisou
Moi : Bisou
Et je raccroche ! Si seulement elle savait.
Après ça, je suis rentré et je n'arrivais à rien.
J'étais allongé et je me demandais si je n'avais pas assez souffert; si je suis vraiment destiné à morfler constamment pour cette famille.
Petit à petit, j'ai fini par m'endormir mais ça été de courte durée. Les cauchemars du passé m'empêchaient et ils étaient de plus en plus intenses.
Je vivais un enfer !
Je me suis levé et j'ai fait du sport pour oublier et décompresser mais rien n'y fait.
C'était un calvaire, j'étouffais dans l'appartement.
Je suis sorti et je suis allé courir dehors; il était 3h du matin, j'ai couru pendant 1h.
Mais même avec ça, je n'arrivais pas à voir clair
Après ça, je suis rentré et j'ai joué à la play jusqu'à 6h.
Et j'ai commencé à bosser.
J'ai bossé jusqu'à 12h et j'ai appelé Sabah pour ne pas l'inquiéter !
DAND LA PEAU DE SABAH.
Il était vers les midi et je me rendais à l'agence; j'avais quelques derniers rendez-vous.
Quand mon téléphone sonne. Nûr !
J'étais toujours inquiète pour lui à cause de notre conversation de la veille au téléphone. Il me dit que ça va mais je ressens que quelque chose ne va pas. Je décroche et il me dit: