Special

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Barcelone - Janvier
Elena Aguilera Fernandes

Encore une journée passée seule chez moi, les visites à l'hôpital ont été restreinte encore une fois. Je dois rester chez moi. Pablo et Pedrí étaient à l'entraînement, Alicia à Madrid pour déposer la petite chez son père, Carla répondait pas, j'imagine que c'est le destin. Je devais rester seule aujourd'hui.

Je repense encore cette phrase : Il n'existe que deux façons de voir la vie. L'une comme si rien n'était un miracle. L'autre comme si tout était un miracle

Plus j'y réfléchis moins je me dis que c'est ridicule, mais plus je me dis que c'est ridicule à la fois. j'ai sur moi un maillot floqué « gavi » avec son numéro 6 . Avant j'avais aucune envie de les remettre, maintenant j'en fais la collection.
Je m'en veux tellement de ne pas avoir été plus proche de mes parents avant, ça fait beaucoup d'informations en si peu de temps.
Mon téléphone vibre sur le canapé

Vu l'emoji j'imagine que Pablo va nous ramener des pizza, après toutes ces nouvelles je pense que ça va me faire du bien une soirée pizza

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Vu l'emoji j'imagine que Pablo va nous ramener des pizza, après toutes ces nouvelles je pense que ça va me faire du bien une soirée pizza

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Pablo est arrivé avec une énorme pizza XXL, norvégienne, ma préféré, qu'on a mangé en dix minutes devant la série Élite, plutôt pas mal comme série mais est vraiment trop distrait par nos présences mutuelles.

- Je vois que tu portes le maillot de ton joueur préféré

-Ah bon, y est écrit Pedrí sur mon maillot ?
On se met à rire, ma tête se tourne vers lui, il est si beau, puis en un clin d'œil Pablo se retrouve sur moi, appuyant ses mains sur le canapé, le fait qu'on se retrouve à chaque fois de plus en plus proche me rend super nerveuse.

Je tire doucement sa chaîne qu'il a au cou pour l'attirer vers moi, puis le fait un bisous sur la joue avant de lui chuchoter
-T'es peut être pas mon préféré mais crois moi t'es le meilleur footballeur du monde
J'entend son rictus à mon oreille, des frissons me parcours tout le corps. Pablo fait glisser ses lèvres dans mon cou pour y déposer des baisers furtifs
-T'es sur que je suis pas ton joueur préféré

-Mhh nan toujours pas.
Nos regards se recroisent enfin, je sais pas ce qui m'a prit mais en claquement de doigts Pablo n'avait plus de t-shirt, nous allions nous embrasser quand notre élan de brise à cause de la sonnerie de mon téléphone. On lève la tête et je tend mon bras afin de voir de quoi il s'agit.

-Tu vois je suis ton préféré, tu m'as en fond d'écran
Je le regarde avec un air soulé et un grand sourire ironique, en réalité il a cent pour-cent raison, mais j'aime bien quand on se fait attendre et désirer un peu.

-C'est mon père, je vais répondre

Je me lève du canapé et vais dans la cuisine

-Holà padre

Only love can hurt like thisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant