• soixante-neuf •

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𝕹𝖔𝖚𝖗
OCTOBRE 2026

Les deux mains tenant la barre du caddie, je poussais nos courses sur des roulettes avec un sourire idiot sur le visage

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Les deux mains tenant la barre du caddie, je poussais nos courses sur des roulettes avec un sourire idiot sur le visage. Aujourd'hui signait la première journée où Hakim et moi, faisions les magasins pour nos futurs bébés. J'étais à cinq mois de grossesse et je pouvais vous dire que mon ventre commençait déjà à prendre les rondeurs de femme enceinte, pour le plus grand bonheur du grand "bre-som" qui ne le lâchait plus des yeux.

Et surtout depuis qu'on connaissait le sexe des enfants, Hakim était encore plus aux petits soins avec moi.

- Celui-là, t'en penses quoi ? je me penchais sur le berceau que le brun me montrait, testant la bascule du lit en le poussant légèrement. Il est bien, assez grand et en hauteur, comme t'aimes.

- C'est vrai qu'il n'est pas mal. Notes la référence, on continue de faire un tour.

- Nour, ça fait deux heures qu'on est là et t'as toujours pas choisi un seul meuble. râlait Hakim en posant sa main sur ma hanche pour marcher à mes côtés. Et t'es debout depuis trop longtemps là.

- Ça va, je ne suis pas fatiguée.

- Pas une raison pour que tu t'asseyes pas un peu. Viens on va s'poser pour que tu prennes une pause.

- Mais-

- Y a pas de mais, on va s'asseoir et tu dis rien.

Comprenant que je n'avais plus mon mot à imposer dorénavant, je hochais de la tête avant de suivre Hakim jusqu'à la cafétéria du grand magasin, où je pouvais enfin lâcher la pression de mes jambes. Je n'avais pas menti en disant que je n'étais pas tant fatiguée que ça mais je devais avouer que ça faisait du bien d'être assise un peu.

Surtout quand ton mari te ramenait un hot dog chaud en prime, c'était le meilleur.

- Merci chéri. souriais-je toute contente, croquant dans le sandwich avec une saucisse et du ketchup par-dessus. Tu prends rien pour toi ?

- On a graille y a deux heures trente, j'ai pas encore faim, je porte pas deux bébés moi. se moquait-il gentiment avant de passer son pouce sur ma joue, sûrement pour y enlever de la sauce. Tu sais grave pas manger Hayati.

- Faudra que tu éduques nos filles pour ça, alors.

Immédiatement après ma remarque, un rictus s'élargit sur les lèvres d'Hakim qui ricanait doucement pour finir par acquiescer de la tête. C'était sa réaction à chaque fois que j'évoquais nos jumelles qui allaient débarquer dans nos vies sous trois mois au minimum.

Quand la sage-femme, qui me suivait depuis le début de ma grossesse, nous avait annoncé que j'attendais deux petites filles, je croyais bien n'avoir jamais vu le grand gaillard à mes côtés, pleurer comme ça. Il ne s'était même pas retenu devant Sandra, la prenant carrément dans ses bras en la remerciant, comme si c'était elle qui avait décidé de la génétique de nos bébés.

𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant