TSUKUYOMI [ Blue Exorcist ]

04.5 • une révélation parmi d'autre.

Après ces précieuses minutes empreintes d'émotion, où Miyu avait délicatement essuyé les larmes qui avaient sillonné les tendres joues rebondies de la jeune Ruri, un silence solennel s'installa dans la pièce, témoignant de la profondeur de leur échange.
Miyu s'adossa délicatement contre le rebord de la fenêtre, laissant ses yeux vagabonder sur le paysage qui s'étendait au-delà.
La voix douce de Ruri se fit entendre à travers le silence qui s'était immiscé dans la pièce.

C'est alors que la voix douce de Ruri, à travers le silence qui avait imprégné la pièce, se fit entendre. "Miyu," commença-t-elle, ses doigts triturnant anxieusement, son ton teinté d'une curiosité facilement perceptible par sa tutrice qui attendait patiemment la fin de sa requête. "Peux-tu me parler de ma mère ? De mon père ? De Asmodeus ?"

Ruri leva son regard vers celui de sa tutrice, en quête d'une réponse, aussi infime soit-elle, à ses interrogations. Dans un élan soudain, indéfinissable, elle désirait en apprendre davantage sur ce qui jouait un rôle si crucial dans sa vie. Miyu esquissa un sourire, se remémorant les souvenirs d'un temps révolu passé en compagnie de ces êtres chers.

« Je connaissais Shiro et Mei comme la paume de ma main. Ils étaient mes supérieurs au Vatican de leur vivant," commença-t-elle à narrer, laissant les mots résonner dans l'espace. "Mei était comme une mère pour moi, elle m'a enseigné tant de choses sur la vie et la magie. Tous les deux étaient des individus remarquables. Tu as la chance d'être leur enfant.»

Dans les méandres de la conversation, Miyu, dans un élan de confiance rare, partagea avec une délicatesse feutrée les secrets qui avaient enveloppé Ruri depuis sa naissance, une mission qui lui avait été confiée - expliquant qu'elle avait veillé sur Ruri depuis sa naissance, cela étant la volonté expresse de ces trois individus remarquables qui avaient marqué sa vie.

Ruri, en écoutant ces mots chargés de signification, sentit son âme se balancer entre l'excitation de la découverte et la crainte du poids que ces révélations pourraient faire peser sur ses épaules.

Toutefois dans les récits de Miyu ou de Barbatos puis-je dire , un léger silence s'immisce , un silence loin d'être mal aidant pour les deux concernés.

Le regard profond de Miyu, empreint de mystère, se posait intensément sur Ruri, suscitant en elle une foule de questionnements. Poussée par une curiosité grandissante, Ruri décida finalement de braver l'énigme qui semblait se dessiner dans le regard de Miyu, afin d'en comprendre le sens caché.
Tandis qu'un léger sourire , se dessina somptueusement sur le visage de l'émeraude.

« Qu'y a t'il  ? » questionna l'argenté en penchant un peu sa tête sur le côté , un tic qui ne l'avait jamais quitter depuis sa tendre enfance.
Cependant ce qu'elle ne savait pas , c'est que dans les fins fonds des pensées de notre jeune Miyu , elle voyait l'image parfaite de sa supérieur qui n'était autre que Asmodeus -  Les yeux aux doux couleurs ecalarte lui rappelait les iris de Mei - les cheveux argenté semblable à la lune tous comme ceux de Shiro.
Pour elle , ces trois personnes étaient des personnes remarquables , les protagonistes de sa vie , ceux qui l'avaient propulser au sommet , là où elle était dorénavant.

« Je me disais juste que vous les ressemblez » avait fini par dire Miyu , en croissant les bras.

« À qui fais-tu allusion ? » interrogea-t-elle, désireuse de percer le voile du mystère.

Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Miyu, donnant à sa réponse une saveur teintée d'amusement. « à eux. Vous êtes semblables comme deux gouttes d'eau », déclara-t-elle d'une voix douce et envoûtante.

« que veux-tu dire par là ? »

Perplexe, Ruri absorbait chaque mot prononcé par Miyu, cherchant à saisir la signification profonde de ses paroles.
Miyu se décida alors de l'eclaircir.
Elle avait hérité du regard envoûtant de sa mère, dont les traits se reflétaient en elle avec une intensité troublante. Quant à ses cheveux soyeux, ils étaient le legs paternel, bien que, à un moment donné, une crainte sournoise avait étreint Miyu quant à leur destin capillaire.