𝐽'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑛𝑠𝑒́𝑒 𝑡𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟-Kylian Mbappé x Reader

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PDV T/p

-27 novembre 2011-

Forcée par mon père alors que je voulais continuer à manger mon pot de glace à la vanille de Marseille dans la chambre d'hôtel, je me retrouve dans un énorme stade tout bleu et en plus je porte un T-shirt qui fait quatre fois ma taille et qui m'arrive quasi jusqu'aux pieds. Tout le monde crient puis s'arrêtent, puis recrient, puis s'arrêtent, sans que je ne comprenne grand chose car je ne vois absolument rien de ce qu'il se passe sur le terrain tout en bas à cause des gens devant et, essentiellement, de ma petite taille.

"Papa, j'vois rien !" Je chougne.

Ma personne préférée de la terre entière me porte dans ses bras et je m'accroche à sa taille pour ne pas tomber.

"Merci papa !"

Maintenant, je comprends. Le match est trop bien, les joueurs sont sensationnels et l'OM est entrain de gagner ! Après que l'Olympique de Marseille est marqué un troisième but, le stade est complétement surexcité.

"Papa, c'est trop bien ! Je veux qu'il marque encore, et encore !" Je décris.

"C'est vrai ? T'es contente d'être là ?" S'enjaille-t'il.

"Absolument !"

Il semble dans ses pensées pendant un instant.

"Ça te dirait que papa essaye de trouver des places pour la prochaine coupe du monde ?" Me suggère-t'il.

Je le regarde en ouvrant grand la bouche, choquée.

"T'as le droit ?" Je m'étonne.

"Bien sûr que j'ai le droit, pourquoi je pourrai pas ?" Rigole-t'il.

"C'est pas trop cher ?" 

"Un peu, oui, mais je crois que je vais pouvoir en gagner grâce au travail." Me rassure-t'il.

"Pour de vrai ?" Je m'exclame.

"Pour de vrai." M'assure-t'il.

"Tu me promets qu'on va y aller tous les deux papa ?" Je demande.

"D'accord, je te promets ma puce !" Me promet-il.

Je crie de joie, le sourire jusqu'au oreille.

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"J'ai jamais été voir la coupe du monde au Brésil." J'essaye de clore le sujet.

"Honnêtement, à part si t'es brésilienne ou allemande, t'as rien loupé." Tente-il de me rassurer.

"Kylian, j'en ai rien à faire de ça." 

"Oui bah je dis juste la vérité."

Je le regarde tristement et peut-être même avec dégoût.

"Je te jure, c'est vrai." Jure-t'il.

Je souffle.

"Tu peux pas comprendre pour l'instant, et je peux pas t'en vouloir pour ça. Donc juste, ferme-la, et écoute."