ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔞𝔱𝔯𝔢.

357 12 11
                                    

Il était actuellement 15h30. Je me marchais déjà vers la bibliothèque. 

Mieux vaut être en avance que en retard. Mais actuellement j'étais trop en avance. Pathétique. Je suis complètement pathétique. Si c'est Cédric l'apprenait il aurait surement pitié. Je n'ai aucune éxpérience. Et j'ai l'impression que je vais tous faire de travers.

Pansy et Astoria m'avait répété des milliers de fois à quel point j'avais de la chance. Enfin, surtout Astoria. Elle a décrit Cédric comme l'un des garçons les plus populaires de l'école. Je le savais déjà. Mais ça m'a clairement terrifié qu'elle me le remette en mémoire.  A tel point que désormais, je suis super angoissée.

Cédric me plaît. Vraiment. Beaucoup. Il ne peut que plaire, tellement il est bourré de qualité. Je ne comprends toujours pas comment j'aurais pu attiré son attention. Même pas un petit peu. Je ne suis qu'une pauvre élève de 4ème année, et je n'ai rien de spécial. J'ai d'ailleurs un peu peur de m'attaché à lui et d'attendre après lui comme j'ai attendu pour Drago. 

Si je gâchais tout ?
Si il ne me trouver pas intéressante ?

Quel cauchemar.

Je jeta un coup d'oeil à ma montre : 15h40. J'avais 20 minutes d'avance. J'étais tellement stressé que je mis 2 bonnes minutes avant de pénetrer la grande porte de la bibliothèque.

Si ça se trouve il va me trouver folle d'arriver aussi tôt. Tant pis. Je lui dirais que ça ne fais pas longtemps que je suis là.

Mais évidemment, si il arrive à l'heure je lui dirais que ça fait à peine 5 minutes que je l'attends. Je suis tellement angoissé que je m'angoisse pour des choses vraiment inutiles.

Je rentra dans la bibliothèque et balaya la pièce du regard pour trouver deux place. Si ça se trouve il trouve ça ringard un rencard à la bibliothèque. Je suis vraiment pas doué pour les rendez vous. J'ai l'air ridicule.

J'ai trois tonnes de blush, on dirait que j'ai un coup de soleil. Et puis, Pansy à insisté pour que je mette du gloss, mais mes mèches de cheveux se prennent tellement dedans que j'ai envie de crié. Ca colle et on dirait une boule à facette.

Drago n'a d'ailleurs pas manqué de me le faire remarqué durant l'heure de cours que j'ai eu avant. Je me suis préparé après mangé et j'avais deux heures de cours avant le rendez-vous. Dont défense contre les forces du mal avec ce nouveau professeur particulièrement taré, si je puis me permettre. 

Tous les ans je suis à coté de Drago pendant les cours de défense contre les forces du mal. En première année on nous a forcé d'être à coté et depuis c'est un rituel. Bref. Quand je suis arrivé, il m'a fixé pendant 3 bonnes minutes. Puis il m'a demandé si j'avais couru un marathon. Je l'ai très mal pris. Il faisait evidemment référence à mon blush proéminant. J'ai frotté mes joues vigoureusement en lui répliquant gentiment que " J'avais couru pour entretenir mon corps de rêve." Ce a quoi il s'est ouvertement moqué. 

J'ai donc l'impression d'être aussi rouge qu'une tomate à l'heure qu'il ait.

Je continuai à chercher une table . Mais je m'arrêta quand je vis Cédric, assis en train de lire un livre. En plissant les yeux je reconnu "Roméo et Juliette". L'un de mes livres préférés.

J'étais si intimidé que n'osais pas montrer ma présence. Il souffla, posa le livre du coté des pages blanches, pour ne pas perdre sa page je suppose. Il prit sa tête dans ses mains. Et regarda dans ma direction. Je suivis son regard pour voir ce qu'il cherchait et remarqua l'horloge.

Il regardait l'heure.

Je me retourna dans sa direction. Il ne regardait plus l'horloge. Il me regardait moi. Alors je lui sourit, ce qu'il fit aussi. Je me décida enfin à le rejoindre.

Pathetic.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant