Chapitre 16 : Mélodie et Octave

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Chapitre 16 : Mélodie et Octave
(James)

« Bien sûr que les loups-garous peuvent porter du orange ! insista James en tenant fermement un t-shirt orange fluo qu'Ariel essayait de lui arracher des mains. Laisse-moi m'acheter ça !

— Non, James, non ! On doit se déguiser en loups-garous pas en clowns !

—  Déjà, je ne sais même pas ce que tu veux dire par là, protesta James. Les loups-garous ressemblent à des gens normaux quand ils ne sont pas transformés... J'ai vu plus de loups-garous que toi, je te rappelle que j'ai vu la Meutnace, je sais ce que...

— Et moi, j'ai vu des loups-garous à Azkaban quand je suis partie voir ma... quand je suis partie voir Calliope, répliqua Ariel. Ils avaient des vieilles robes sales et déchirées, des ongles longs, des...

— Et ça ne t'es pas venu à l'esprit que c'était parce que ce sont des prisonniers et qu'ils ne peuvent pas faire de shopping ou leurs ongles ?

— Tais-toi, lâcha Ariel en attrapant une vieille robe d'occasion rapiécée qui sentait le moisi. Ça, c'est très bien...

— Hors de question que je mette ça ! refusa James, dégoûté. On dirait que quelqu'un est mort dedans !

— Tu devrais te sentir à l'aise dedans, dans ce cas. Tu as l'habitude de porter des vêtements des Canons de Chudley alors que ta dignité y est morte. »

    Vexé, James ouvrit grand la bouche et refusa de lui adresser la parole pendant au moins dix minutes.

« Et donc, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On attend la tombée de la nuit pour aller au bar des loups-garous ?

— Hum, hum, acquiesça Ariel en attrapant la carte magique du room service sur une table alors qu'ils étaient de retour dans leur suite d'hôtel. Tiens, je te laisse commander le dîner... »

    Ravi, James attrapa la carte et se laissa tomber sur le grand lit, cochant les trois quarts du menu. Les croix disparurent de la carte et, une minute plus tard, un elfe toqua à la porte, leur apportant un chariot plein de nourriture et de boissons.

« Je rêverai de pouvoir faire ça tous les jours, lâcha James en s'étirant. Tu imagines un peu ? Ne pas quitter ma chambre et que ma mère m'apporte tout ce que je veux à manger parce que j'ai coché des cases sur une carte...

— À ta place, je ne ferai pas cette suggestion à ta mère, conseilla Ariel.

— Je ne suis pas idiot, répliqua James avec un rire. Ses maléfices de Chauve-Furie sont plus terribles que les miens... »

    Après avoir dîné, ils entreprirent de se préparer et, à contrecoeur, James enfila la robe moisie avant de vider la moitié de son flacon de parfum Espoir.

« Pourquoi est-ce que, toi, tu es quand même canon avec des vieilles robes ? demanda James en observant Ariel qui mettait du fard à paupières noir sur ses yeux.

— Je crois que tu as la réponse à cette question, James, répliqua-t-elle en attrapant sa baguette. Viens, je vais te faire pousser une barbe, il ne faudrait pas qu'on te reconnaisse si la Meutnace est là-bas...

— Et toi, alors ? Tu...

— Voilà, lâcha Ariel en tapotant sa baguette sur ses cheveux et ses sourcils blonds-roux qui devinrent aussitôt bruns.

— Nom d'un tambour ! s'exclama James en écarquillant les yeux face à son apparence.

— Quoi, je me suis loupée ? s'étonna Ariel avant de se regarder dans le miroir, fronçant les sourcils. Oh... »

Tome 7 - En vol avec les Potter Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora