14. Tâches

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Octobre 2008,
Edimbourg.

ADAM NIKOLSKI

Je me prépare à quitter la maison des Sanchez laissant derrière moi un environnement silencieux et calme. Il est déjà dix-sept heure et je dois me rendre chez mes parents. Alors que je me dirige vers la porte d'entrée, de gros coups émargent de celle-ci, ce qui fait sursauter Hope derrière moi.

— C'est qui ? Demande t'elle.

Personne ne donnerait de tel coups normalement.

— Reste derrière moi. Dis-je en tenant déjà mon arme qui est accroché à ma ceinture.

J'ouvre la porte après que la personne est frappé une troisième fois. Je pointe mon arme sur elle.

— Hé ! On se calme, putain c'est juste moi. prononce le cousin d'Hope qui apparaît contre le cadre de la porte.

Je baisse mon arme et lui lance un regard malveillant tandis qu'Hope lui fait une étreinte. Pourtant, il me rend un sourire pas très convaincant. Rempli de malice.

Je ne lui fait pas confiance.

Alors qu'il l'a lâche, je tire Hope vers moi afin de m'approcher de son oreille.

— Fait attention à toi, et je suis sérieux.

Elle me regarde l'air de dire que je suis fou mais j'espère qu'elle m'a écouter parce que ce « cousin » je ne le sens pas.

je sors de la maison en refermant la porte derrière moi mais je reste quelques secondes encore devant l'entrée.

Je ne suis pas serein...

Et si il lui arrivait quelque chose et que je n'était pas là ?

Calme toi.

Je prend une respiration et me dirige vers ma voiture pour me rendre chez mon père.

____________

— Bonjour M. Nikolski, vous désirer quelques chose ? Prononce l'une des domestiques de la maison de mon père.

— Нет, спасибо, у меня назначена встреча с отцом, если хочешь. ( Non merci, j'ai un rendez-vous avec mon père, si vous voulez bien.)

Elle acquiesce gentiment et me laisse passer.

Je réajuste le col de mon deux pièces noir et prend l'ascenseur pour me rendre dans le bureau de mon père. Mon doigt tapote frénétiquement contre la rambarde de l'ascenseur.

À vrai dire, j'ai un peu le trac. Quand mon père m'appelle pour un rendez-vous, la veille, ce n'est pas bon signe.

Les portes s'ouvrent enfin et je m'avance vers son bureau. La porte est légèrement entrouverte.

Je m'avance vers le bureau de mon père, chaque pas résonnant comme un écho sourd dans le couloir désert. La lumière froide des néons renforce la rigidité de l'atmosphère, accentuant le trac qui me ronge de l'intérieur. Je serre les poings, tentant de garder la tête haute. Il faut affronter cette confrontation, coûte que coûte.

BLACK CHERRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant