Chapitre 29 : Oui mon Colonel !

138 28 10
                                    

Latifa

Je regarde les rayons lingeries avec prudence et envie. Ma main s'avance délicatement et touche le tissu. J'avais peur de trop aimer et d'en acheter. Et ce que je craignais arriva. Des que mes doigts frôlent le tissus en soie, une myriade d'étoiles scintillent dans mes yeux. Non seulement elle est sexy mais en plus tellement douce au touché. Ça va bien faire rebondir mes fesses et je n'aurai même pas besoin d'enlever la culotte pour être pénétrer, il y a une ouverture devant qui permet de ce glisser facilement.

Je me mords les lèvres pour ne pas gémir tellement que ça me semble agréable.

Astou : alors tu vas la prendre ?

Je sursaute de peur et me tourne vers mon amie, celle qui m'a traîné dans ce magasin de sex Shop. Elle est venue me voir ce matin quand je me préparais pour aller dans mon salon, puis m'a supplié de l'accompagner à acheter des lingeries car son mari revient de voyage et qu'elle aimerait le gâter après son retour. J'ai accepté car déjà je voulais l'aider et en plus elle m'avait terriblement manqué. Je voulais rattraper le temps perdu.

Donc nous sommes venus et quand j'ai vu les jouets, les lingeries et autres trucs du genre, je n'ai pas cessé d'être tenter. Ça faisait longtemps que je n'avais pas acheté de lingeries sexy, du pur sex appel. J'allais la porter devant qui déjà ? Parce que mon mariage avec Aliou ne devait pas franchir ce cap. Ça devait juste être une cohabitation. Mais au point où on en est, on dirait des sex freinds.

Moi : non, j'en ai beaucoup à la maison.

Mensonge. Elle me montre son panier remplis de jouets et de boud de tissus qui ressemblaient à de la lingeries.

Astou : j'en ai plein à la maison aussi mais est-ce que ça m'empêche de renouveler à chaque fois ? Les hommes ont besoins de nouveautés chérie. Fait le rêver et il n'ira jamais voir ailleurs.

Ce mot "aller voir ailleurs " me crispe fortement. Pensée qu'il pourrait me tromper, me fou la rage à chaque fois. Je me tourne et décroche le cintre de la lingeries et la prend. Hors de question qu'il pense à allée voir ailleurs. Ma copine me fait un clin d'œil coquin en souriant.

Astou : c'est sûr qu'après t'avoir vu dans cet ensemble, il ne penserait plus à aucune autre femme que toi.

Moi : il a intérêt.

C'est quoi cet esprit possessif que j'ai ? Enfin bref, je m'y attarderais plus tard.

Moi : tu as finis ?

Astou : moi oui mais toi non.

Je la regarde en fronçant les sourcils. Qu'est-ce qu'elle veut dire par là ? J'ai déjà ce que je voulais.

Astou : tu ne peux pas le retenir avec ça seulement, vient que je te coach un peu.

Elle part prendre un panier et vient me le fourrer dans la main. Je n'ai eu d'autres choix que de la suivre. Astou commence à m'expliquer un peu comment fonctionne certains trucs, les meilleurs marques etc... mon panier fût vite rempli de lingeries, produits, huile, perles ( baya ), fouets et menottes. Y'avait même une petite robe de chambre sexy en imprimée militaire accompagné de son béret. J'espère que ça plaira à Aliou.

C'est toute sourire qu'on se rend à la caisse. Le téléphone d'Astou sonne, elle regarde le correspondant puis me demande de passer en première car c'est un appel urgent. Je fais oui de la tête et pose mon panier à côté de la caissière. Elle me sourit puis commence à passée les produits sous la machine. Le premier truc qui passe me fait pâlir. Attend quoi ? 15.000 pour un fouet ! Je regarde avec horreur mon panier. Comment j'ai fait pour avoir oublier de regarder les prix ? J'étais tellement obnubilé par le fait que je serai baisable dans ces tenues que j'ai oublié de vérifier les prix. Et plus je regardais le compteur grimper, plus j'avais chaud sous la clim.

Oui Mon Colonel !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant