El precio del amor [EN RÉÉCRITURE]

- Il n'y avait rien de plus merveilleux au monde que ton regard. -

ÉVA EN MÉDIA...

PDV Tomas :

Il était 19h30 quand j'ouvris Éva m'ouvrit sa porte. J'avais laissé Sarah dormir chez une amie de son école et étant donné que sa rentrée avait lieu le lendemain, c'est la mère de son amie qui devait l'emmener à l'école. J'avais donc du temps devant moi pour voir ma sœur.
Elle ouvrit la porte, un sourire resplendissant figé sur les lèvres, comme à son habitude. Sa chevelure blonde était relevée et ses yeux bleus étaient soulignés de noir. Elle portait un chemisier blanc et un pantalon noir, accompagné d'une paire d'escarpins noirs. Et à son cou, un pendentif avec un coeur en argent avec "E" gravé. Je lui ai offert à ses 15 ans, et celui de Marie est identique, sauf que c'est un "M" qui y est gravé.
Ses yeux s'illuminèrent quand elle me vit.

"Hermano !" fit-elle en me prenant dans ses bras, avec un accent français adorable.

Je la pris dans les miens et la serra fort. Je ne l'avais pas vue depuis une semaine et c'était déjà trop.

"Tu aurais dû prévenir ! Viens rentre ! Marie est là avec Élodie et sa fille, elles mangent ici, tu veux t'incruster ?
- Oh avec plaisir !"

Mon esprit tilta sur le nom "Élodie". Je n'en avais jamais entendu parlé. Sans doute une nouvelle conquête.. Car oui, ma petite sœur préfère les femmes depuis toujours.

Je rentrai dans le salon et sourit en voyant ma seconde sœur posée sur le canapé bordeaux. Elle portait un tee-shirt ample Nirvana et un short 'destroy', et des bottines. C'est dans ces moments que je me rends compte à quel point elles sont différentes. Elles sont comme connectées, tout en étant l'opposée l'une de l'autre. D'un côté, Éva et sa douceur, son calme, son piano, ses grandes études, sa passion pour la peinture et sa petite vie bien rangée. Puis de l'autre, Marie et son impulsivité, sa guitare, sa passion pour le rock et sa folie. Elles ont deux caractères opposés. La seule chose qui les rassemble, c'est leur projet. Elles veulent créer un groupe de reprises. Elles ont juste besoin d'une chanteuse, puisque qu'aucunes des deux n'aiment chanter.

Pendant que je serrai Marie dans mes bras, j'aperçois une très belle femme descendre les escaliers. Grande, la peau légèrement matte, une chevelure caramel interminable, un sourire éclatant, vêtu d'un chemisier noir et d'un jean slim. Bref, d'une beauté époustouflante.

Je lui chuchotai à l'oreille :

« Nouvelle proie ?

- Cette fois je crois que c'est sérieux Tom'... »

Et elle desserra son étreinte. Elle se retourna vers Élodie et son visage s'illumina. Jamais je ne l'avais vue comme ça. Elle accrocha le bras au sien et se retourna vers moi souriante comme jamais.

« Tomas, voici Élodie, l'élue de mon cœur. Et voici sa fille, Ann.

- Ann ? Descends ma puce ! cria Élodie. Elle avait une voix très belle, à la fois douce et corsée. Elle me rappelait celle de Andréa..

Une jeune fille à la tignasse marron claire comme Élodie descendit les escaliers. L'intensité de ses yeux noirs me dévisageait.

« Viens dire bonjour mon cœur.

- Tomas, c'est ça ?

- C'est ça.»

Elle me fit la bise et son parfum vanillé me monta au nez. C'était le même parfum que Andréa.. Mon dieu, pourquoi m'obsède-elle autant ? J'avais besoin de me rafraichir.

« Éva, la salle de bain n'a pas changé d'endroit ?

- Euh non, premier étage à droite. » dit-elle étonnée par ma demande.