Chapitre 30 : Est-ce la fin ?

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- J'arrive pas à croire que tu es pu me résister, dit-il en rangant ses chaussettes dans la valise.

- Et moi, j'arrive pas à croire que notre semaine soit passée aussi vite. Je veux rester avec toi, disé-je en fermant ma valise.

Il m'attrapait par la taille où je tombais dans ses bras.

- Tu sais, c'est pas la fin. On se verra toujours. Arrête, tu vas me faire déprimer.

- Bon, j'ai une idée. Quand on rentre, tu viens chez moi et on passe la nuit chez moi et-, expliqué-je affolée.

- Oui oui oui ne t'inquiètes pas. Ne stresse pas.

- Et je t'aime.

Il me serrait encore de plus en plus fort.

- Moi aussi, mon amoureuse, me murmure-t-il.

***

"April ! April !" entendais-je, les yeux fermés.

Je ronchonnais.

"On est arrivé !" me secouait-il.

J'ouvrais les yeux avec difficulté. Je le regardais, les yeux dans les yeux, son regard si apaisé, doux et plein de désir profond. Je pris sa main pour jouer avec.

"Bon, on descend ?" disait-il enjoué.

Après avoir fait des allées et retour, nous nous sommes écroulé sur le canapé dans le noir. Il était déjà minuit passé.

Je me mis en tailleur avec ma tête sur son épaule.

"Antoine ?"

"Hm ?"

"J'ai peur."

Il se levait du canapé. Il se mettait devant moi afin de me prendre dans ses bras. Il montait les escaliers.

"Tu n'as pas à avoir peur. Il faudra juste faire attention et personne ne saura jusqu'en juillet où on pourra s'exhiber." murmurait-il en me posant sur mon lit.

"T'as raison."

"J'ai toujours raison."

Je frappais dans ses abdos mais je secouais vite ma main en gémissant de douleur.

"Bon, mademoiselle muscle, je voudrais dormir." bayait-il

"Je me change, tu te changes et je te fais un massage ? Tu le mérites bien après tout." sourais-je en coin.

Il n'avait pas refusé. C'est ainsi que je me retrouvais sur lui à le masser.

"Tu aimes ?" demandais-je

"Oui, j'aime. J'aime beaucoup ... même." disait-il à moitié endormi.

Au bout de quelques minutes, je m'arrêtais. Je m'allongais enfin prête à dormir.

Je pris mon téléphone et eu l'idée de faire un selfie avec. Il dormait mais il était si craquant. Je souriais à la vue de nos autres selfies. Qu'est ce que je l'aime ! C'est fou.

____

J'entendis des bruits assourdissants tambouriner à ma porte. Des voix se melangèrent.

"April ! April ! On est rentré ma chérie !" entendais-je ma mère à la porte.

J'ouvris grand les yeux. Je secouais Antoine.

"Antoine ! Antoine ! Réveille toi !" chuchotais-je.

Ma mère essayait d'entrée. Mais, merci, j'ai un verrou.

Antoine étant pas décidé à bouger, je décide simplement de lui mettre la couverture au-dessus de lui pour pas qu'on puisse le voir.

Je respirais un bon coup. J'ouvrais la porte délicatement. Je sautais dans les bras de ma mère.

"Ça faisait, si longtemps, que-"

Je fis interrompu en entendant "April ! T'es où ?" d'Antoine. Je serrais les dents pour espérer que ma mère n'est rien entendu.

Ma mère me regardait en souriant. "Dis-moi tout ! Il s'appelle comment ? Je le connais ? Vous vous êtes rencontré comment ? Je-"

"Maman !" la coupais-je.

Elle fit la moue. Je fermais la porte.

"Je te le présenterai plus tard. Ne t'inquiètes pas !"

"J'espère bien ma Aprilette. Bon je vais faire la sieste avec ton père. Pas de bêtise. À tout à l'heure."

Je l'entendis partir et claquer la porte de sa chambre.

"Antoine, je crois qu'il faut que tu partes !" disais-je en soupirant.

_____

1 semaine plus tard : reprise des cours.

Il fallait s'habituer avec Antoine à se voir moins juste le week-end. C'est malheureux.

Il me manque.

Je me préparais avec une lenteur phénoménale. J'ai peur. J'ai peur que notre relation ne tienne pas le coup. Il est à présent ma raison de vivre. Je ne pourrais pas supporter si on devait être séparer à jamais.

Je marchais avec mes écouteurs dans les oreilles. J'entendis des hurlements derrière moi. Je me retournais et je vis Clara sur les nerfs. Elle venait vers moi essoufflée.

"Je ... April ... je sais pas comment te dire ça mais ... je sais qui ... a crevé les pneus."

Je déglutissais.

"Je sais pas pourquoi il fait ça. Je ... c'est Samuel. Il a crevé ... les pneus."

Je me figais. Je ne savais pas quoi faire. La colère s'emparait de moi. Je vis Samuel au loin. Je fonçais sur lui.

"POURQUOI ?!" criais-je après lui.

"Quoi ?" disait-il simplement.

Je le tirais pour lui parler un peu plus loin.

"Pourquoi t'as crevé les pneus de la voiture d'Antoine ? Pourquoi?"

"Je vois pas de quoi tu parles !"

Il commençait à partir.

"FAIT PAS COMME SI TU SAVAIS PAS CLARA À DES PREUVES !"

Il se retournait en pleure. Un homme pleurait est touchant.

"April ! Je voulais pas ! Je t'assures ! C'est ... c'est Monsieur Fishter ... Il m'a fait du chantage et pour vous deux il le sait. Il a même dit qu'il allait le dire si je ne le faisais pas mais il le dira quand même. Je suis désolé ..."

Je courais jusqu'au lycée avec l'intention de prévenir Antoine. Mais tout aller être différent.

Est-ce la fin ?

_____

Hi ! La suite. Bon, j'ai raccourci parce que ce qu'il se passe entre eux est pour l'instant pas intéressant. Dans deux/trois chapitres je pense que vous serez peut-être choqué, je ne sais pas. Bref, j'espère que ça vous énerve un peu de pas savoir la suite maintenant. XD à la prochaine.

Une passion interditeWhere stories live. Discover now