Finalement, être un vase c'est sympa.

44K 3.4K 2.1K
                                    


Bonjour à touuus (ou Bonsoir), 

Vous l'aurez peut-être remarqué mais mes couvertures ont changés *o* xD Je tiens énormément à remercier pour cela Sinadana ! Elle fait un travail magnifique et que j'adore tout particulièrement, donc merci mille fois à toi ! :3

Bonne lecture, j'espère que ce chapitre vous plaira ! :3



Je ne parvins pas à me débattre. Je ne parvins, en réalité, qu'a une seule et unique chose : me laisser faire. Ses lèvres appuyaient de plus en plus sauvagement sur les miennes. Sa langue se faufilait, caressant, jouant alors que j'ouvris la bouche presque inconsciemment. Mon corps lui répondait. Il lui répondait plus que positivement. Mais pas ma tête. Je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. Je n'étais pas amoureuse de lui. Et cette simple pensée le rendait encore plus furieux dans ses gestes.

Il rompit le baiser un cours instant, m'offrant son visage blessé et des yeux emplit de rage, de colère et de frustration. J'écarquillai les yeux surprise par ses émotions. Je n'avais pas su le voir et pourtant cela me semblait désormais évident. Je ne l'avais même pas ressenti. Andréa avait commencé à m'aimer. Ce n'était peut-être qu'un prémisse, qu'un début de quelque chose qui aurait pu être inexistant mais qui enflammait brutalement son cœur à cause du lien. Il gronda sourdement. Je me leurrais. Ce n'était pas uniquement à cause du lien. J'allais ouvrir la bouche, prête à lui demander de s'écarter mais brutalement il recollait nos lèvres, ses doigts broyant mes poignets tant il les serraient.

Mon corps se crispa mais se détendit aussitôt qu'il sentit les doigts de mon lié le parcourir. Il n'eut aucun mal à relâcher la pression d'une de ses mains sur mon poignet afin de venir agripper le bord du T-shirt que je portais. Mes mains tremblaient mais je ne bougeai pas, je le laissais faire avec un besoin avide de ce contact. Pourtant je voulais lui dire d'arrêter. Je voulais que cela s'arrête. Mais Andréa le savait pertinemment et il faisait tout pour que je ne prononce pas l'ordre qui l'obligerait à arrêter. Ses lèvres occupaient les miennes et il faisait en sorte que je sois trop obnubilée par ce besoin omniprésent qu'il me touche.

Un hoquet de surprise m'échappa alors qu'il retira sèchement mon haut, ne m'autorisant qu'une seconde pour respirer. Ses lèvres revinrent prendre les miennes alors qu'il s'attaquait déjà à défaire le bouton de mon jean. Non. Non. Non. Les mots ne voulaient pas franchir mes lèvres mais mes mains commencèrent à trembler d'une peur violente. Profonde. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas. Les larmes se mirent à ruisseler sur mes joues. J'avais peur. J'avais peur. Andréa se crispa en sentant probablement le goût saler qui se mêlait à notre baiser. Ses mains se serrèrent sur mes épaules et il sembla hésitant dans ses mouvements bien qu'il ne s'écarta pas et continua son manège. Ses lèvres ne quittaient les miennes que pour une durée limitée et ne me laissait pas reprendre mes esprits.

Tout dérailla. Tout devient flou. Ma peau me brûlait et mon esprit devient chaotique. Et le pire dans tout sens ? Comment pouvais-je pleurer quand je ne disais pas non et que je répondais à ses baisser ? Le lien me semblait soudainement devenu un poids trop lourd à porter. Je ne voulais pas de cette attirance, pas si elle me conduisait à accepter ça. Andréa se durcit à nouveau. Ses yeux plongèrent dans les miens et je crispai mes doigts sur son torse, tétanisée par une peur qui me broyait l'estomac.

- Ne me regarde pas ainsi, murmura-t-il.

J'allais ouvrir la bouche, profitant de ce court moment de répit, mais Andréa écarta rudement mes cuisses. Cette fois quelque chose sembla se briser dans ma poitrine, mes mains cherchèrent à le repousser mais il se collait déjà moi. Non. Non. Non. Les larmes redoublèrent. Cette fois la panique me gagnait nettement, dominant toute autre chose.

Water Lily : l'éclosion.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant