The 100 : Monty

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🔞ATTENTION LEMON🔞
Commande de @anguerel
Désolée pour l'attente, bonne lecture :)

Le mont Weather était de loin le petit paradis sur Terre que nous nous étions imaginés. Ils étaient beaucoup trop gentils pour que ça ne cache rien de malsain. Ils étaient complètement cinglés et je l'avais malheureusement appris à mes dépens.

La curiosité ou la stupidité, j'hésitais encore, dont j'avais fait preuve ne m'avait qu'apporter des ennuis. À cause de ça je me retrouvai allongée sur une table en métal, attachée par des liens en cuirs. Je ne pouvais pas bouger le moindre muscles et je commençais sérieusement à paniquer.

J'avais beau me débattre, rien ne se passait. Je voyais les médecins du mont Weather s'activer tout autour de moi. Ils portaient des blouses blanches, des gants et même des masques. C'était vraiment un mauvais présage. J'écarquillais les yeux quand j'en vis s'approcher de moi avec une sorte de perceuse à la main. Il était beaucoup trop proche à mon goût.

- On va simplement te prélever de la moelle épinière qui va nous permettre de nous immuniser aux radiations.

- Vous êtes des grands malades ! Ne pus-je m'empêcher de dire.

Je l'entendis soupirer.

- Je savais que tu ne comprendrais pas mais imagines toi à notre place. Comment est-ce que tu arriverais à gérer tout ça ? Tu ne peux pas t'imaginer ce que c'est que de rester enfermer ici à longueur de journée. Nous n'avons jamais pu voir la pluie tomber ou encore sentir le soleil sur notre peau.

Il essayait de m'apitoyer sur leur sort mais tout ce que je retenais c'était qu'ils allaient me prélever de la moelle avec cette perceuse. Comme pour confirmer mes dires, il l'alluma et un bruit strident retentit.

- Ne bouges pas sinon je risque de te faire encore plus mal.

Je le vis me regarder de longue seconde, en pleine réflexion.

- Je vais t'en prélever dans la cuisse.

Je ne pus rien faire d'autre que de crier de douleur et supplier que ça s'arrête. Les larmes coulaient toutes seules, mes muscles se contractaient et j'avais l'impression que c'était de pire en pire. Alors que je pensais que ça ne pouvait pas être pire, il buta sur mon os. C'était de la pure torture.

Quand tout s'arrêta je n'arrivais pas trop à y croire. Toute ma jambe me lançait et je sentais le sang couler de la blessure. Ils me mirent un bandage mais je savais qu'il serait vite bon à jeter. Ils me forcèrent à me relever et ils me transportèrent jusqu'à une cage. Mais avant qu'ils ne m'enferment, une alarme se mît à sonner.

Ils se précipitèrent tous vers la sortie. Quelques secondes plus tard, Maya arriva et m'emmena avec elle. Je boitais mais je faisais tout le nécessaire pour ne pas trop peser sur elle. Elle me ramena dans mon dortoir où je fus assaillie de question.

- Laissez la tranquille, intervient Monty.

Maya leur conta toute l'histoire et très vite l'idée de rébellion naquit dans leur esprit.
Après être sûr que j'y serai en sécurité, Monty m'emmena dans l'infirmerie. Il réussit à barrer toutes les entrées possibles, il restait une porte qui menait dans les conduits. Tout était prévu, on allait tous sortir avant que se soit trop tard.

Monty m'allongea confortablement sur un lit et entreprit de trouver de quoi désinfecter ma blessure. Après avoir fait tout le nécessaire, il ne pût s'empêcher de m'embrasser.

- J'ai cru que t'étais morte, dit-il faiblement.

Avec le peu de force qu'il me restait, je réussis à le faire monter au-dessus de moi. Je l'embrassais à en perdre haleine, peut être pour me rassurer que j'étais toujours bien en vie. Je ne sais comment, en moins de dix secondes nous étions complètement nus.

Ses baisers étaient brutaux mais je savais que c'était le contre coup de toute cette histoire. Il entra violemment en mais c'était agréable. J'étais toujours en vie pour ressentir la douleur et le plaisir. Il eut directement une allure rapide et je me perdis vite dans le plaisir. On ne faisait pas l'amour, c'était plutôt pour se rassurer l'un l'autre.

Je fus vite happer par l'orgasme et tout devint blanc. La douleur à ma jambe était superficielle par rapport au plaisir que je ressentais. Je le sentis frissonner dans mes bras, signe qu'il s'était laissé aller lui aussi.

Toutes les émotions de la journée me tombèrent dessus sans que je ne puisse rien faire. Je m'endormis, fatiguée et plus sereine.

IMAGINEZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant