Chapitre 3

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    Un mois était passé depuis mon emménagement. Les semaines étaient passées jusqu'à ce jour.

Demain c'est la rentrée.
Un nouveau lycée.
Un nouvel environnement.
Et surtout, de nouvelles personnes.

    J'étais un peu stressée car je ne connaissais personne. Bien-sûr, Isa était toujours là pour m'épauler. Elle me rassurait, ce qui m'aidait à me détendre légèrement.

— Laylou ! Demain je m'en vais travailler assez tôt, je ne pourrai donc pas te déposer en voiture. Assure-toi de bien mettre ton réveil ! Bonne nuit ma Laylou ! s'écria subitement Isa, me coupant une nouvelle fois de mes pensées.

— Ok j'ai compris ! Bonne nuit Isa ! lui criai-je avant d'enfiler mon pyjama et de m'endormir quelques minutes plus tard dans mon immense lit.

**

Bip Bip Bip

    Fichu réveil. Il venait de me sortir au beau milieu de mon rêve. Après ce court moment où je me remémorais ma nuit, je décidais de descendre afin d'avaler mon petit-déjeuner. Arrivée en bas je pris place et je bus un chocolat chaud.

    Je remontais ensuite dans ma chambre pour prendre quelques affaires et me diriger dans la salle de bain. Après ma douche, j'enfilais un sweat gris basique puis un jean. Je me maquillais légèrement puis décidais de partir.

    Isa un jour avant, m'avait bien-sûr bien expliqué comment me rendre dans mon nouvel établissement. En effet, elle m'avait répété tout l'après-midi comment m'y rendre. Ce qui m'avait valut, pour la peine, de devoir dessiner sur une feuille blanche le bon chemin...

    Quelques minutes plus tard je prenais mes écouteurs, et commençais à partir, en direction du bon chemin.

    Dix minutes plus tard, je m'arrêtais à une station de bus. En attendant l'arrivée de celui-ci, je décidais d'observer ce lieu comme j'aimais souvent le faire. Il n'y avait rien de spécial. Un homme en cravate courrait après son bus. Une femme en tailleur noir attendait patiemment qu'un taxi arrive. Deux enfants qui courraient, en se disant qui était le plus rapide des deux...

    Soudain un peu plus loin, j'aperçus une voiture noir assez luxueuse s'arrêter prêt du trottoir. Un majordome sortit de la voiture et commença ensuite à ouvrir la porte arrière. Une magnifique petite fille blonde en sortit immédiatement.

    Elle avait de long cheveux qui étaient accompagnés de deux petits rubans rouge. Elle portait également une robe de la même couleur que ses rubans. Je pense qu'elle devait avoir vers les six ans. Le majordome lui donna un ballon puis revenait ensuite à l'avant de la voiture, sûrement pour récupérer quelque chose. Mais soudainement, le ballon glissa entre les mains de la petite fille pour arriver sur la route.

    En un mouvement la petite s'était mise à courir en direction de son ballon, au même moment que gens se soient mis à crier, totalement paniqués à l'approche d'une voiture. Je n'eus le temps de réfléchir à quoique soit, que je m'élançais déjà sur la route. Je courrais rapidement et la pris dans mes bras, avant de chuter et de rouler lourdement sur le béton.

    Il me fallut un certain moment avant que je me rende compte de la situation. Mes oreilles sifflaient. Ma tête tournait un peu et je sentais mes jambes à la limite de me lâcher. Je tenais fermement la petite entre mes bras, essoufflée, mais cependant rassurée. J'entendais directement quelques passants hurler, en commençant à se précipiter vers nous.

De justesse nous avions échappé à cette voiture.

    Je me relevais doucement, mais je ressentis vivement une douleur atroce au bras droit. En effet, ma manche s'était déchirée et je pouvais déjà voir du sang qui ne cessait de couler. La petite fille ne tarda pas à se relever à son tour. Elle se mit à me fixer avant de soudainement se mettre à pleurer et se réfugier dans mes bras. Elle s'était agrippée à moi et elle ne voulait en aucun cas me lâchait.

    Le majordome accouru dans notre direction, complètement paniqué et dépassé par les événements. Je lui adressais un léger sourire pour lui faire comprendre que la petite n'avait rien et que moi non plus. Enfin, rien de très grave. Il me regardait sous toutes les coutures, mais il s'arrêtait aussitôt sur mon bras droit.

— Mademoiselle il faut vous soigner !

    Sans que je ne puisse répondre quelque chose, il m'aida à me soulever en me tenant par la taille. L'homme me plaça au-dessus de son épaule, pour m'aider à marcher en direction d'une pharmacie qui ne se trouvait qu'à quelques pas de nous. La petite quant à elle, se tenait toujours à moi, bien agrippée autour de ma taille. Elle ne me lâchait pas, malgré les nombreux avertissements de son majordome.

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant