Chapitre 27

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PDV Laylou

    Les rayons commençaient à se faire de plus en plus intense. Je commençais donc à me réveiller, puis à m'étirer. Je regardais le réveil et constatais qu'il était déjà neuf heure passés. Quelques secondes passées, je m'aperçus que j'étais encore vêtue de ma robe et que mes chaussures se trouvaient à quelques centimètres de mon lit.

     Je me relevai en sursaut, puis partis directement vers mon armoire pour enfiler un jogging et un t-shirt. Je passais vite fait devant le miroir, avant de m'apercevoir qu'un truc louche et surtout noir, était inscrit sur mon front. Je fis donc quelques pas en arrière et m'arrêtai net devant le miroir.

Cela ne peut être qu'une personne.
J'en suis certaine.

    Je pris rapidement mon portable et lui envoyai donc aussitôt un petit message afin vérifier mon hypothèse :

~ T'es vraiment qu'un crétin. ~

   Je m'étalai sur mon lit et mon téléphone vibra quelques secondes plus tard.

~ Bien réveillée ? Je pense que tu as vu mon petit message. ~

~ Oui j'ai vu. T'es chiant comme mec tu le sais ? ~

~ Mais n'est-ce pas pour ça que tu m'aimes ?~

~ Peut-être.~

~ Je viendrai peut-être te voir en fin de journée. Déjeune bien. ~

Bon même s'il était chiant, ses messages m'avaient quand même fait sourire, je l'avoue. Plus tard je partais déjeuner et comme à mon habitude, je prenais un chocolat chaud. Je regardais ensuite mon portable, et vis un message de Kevin s'afficher sur mon écran.

~ Je suis tellement désolé ma Laylou... Demain je ne peux plus venir... Ma grand-mère est à l'hôpital et je dois rester avec elle. Je te promets de venir te voir le mois prochain. Tu me manques tellement, prends bien soin de toi, et à bientôt. ~

    J'arrêtais immédiatement de boire mon chocolat chaud, le visage désormais fermé. Je lui souhaitais un bon rétablissement, même si j'étais déçue de la tournure des événements.

**

PDV Tristan

    Isa m'avait prévenu pour Kevin. Je savais que Laylou était triste. C'est pourquoi elle m'avait demandé si je pouvais venir la voir aujourd'hui. Bien entendu, je n'avais pas refusé. J'étais même passé à la boulangerie avant pour acheter une petite brioche.

    Une fois arrive chez elle, Isa m'accueillait avec joie. Elle me laissait monter en haut pour reprendre ses activité. Devant sa porte, je toquais une fois, mais bien sûr Laylou ne me répondait pas. Je décidais cependant de rentrer à l'intérieur. Ah oui, quand même. On voyait juste ses pieds qui dépassaient du lit ; elle était sinon, toute ensevelie sous sa couette. Je cachais mon sourire, puisqu'il le fallait, puis je m'assis donc près d'elle.

— Je sais que tu es triste pour Kevin... Mais il viendra te voir une prochaine fois, non ?

On peut se le dire, ça m'arrange que ce gars ne vienne pas. Les bails de meilleurs amis sont plutôt louches.

     Je lui enlevais délicatement sa couette, afin d'apercevoir son visage. Je constatai aussitôt un petit visage tout triste, des yeux remplis de larmes.

— Ne pleure pas... dis-je, en ne sachant que faire.

Je n'aime pas la voir pleurer. Je ne sais jamais quoi faire quand une fille pleure, c'est fou ça.

— Je voulais tellement le voir, m'annonça-t-elle, en reniflant un peu.

— Je le sais bien. Mais ne t'en fais pas, il viendra bien un autre jour.

En vrai, je ne voulais pas qu'ils se voient un jour.

    Néanmoins, je ne disais rien sur mes vraies pensées, et optais donc pour une nouvelle solution : sortir tous les deux pour éviter de penser à lui.

— T'as vu ma tête ?

    Je pouffais de rire quelques secondes, étant donné qu'il y avait encore marqué la phrase d'hier soir sur son front.

— Va d'abord enlever ton truc sur le visage.

Elle me jeta immédiatement un coussin en pleine tête.

— C'est toi qui me l'a fait ! J'en suis vraiment sûre maintenant !

— Tu voulais que ce soit qui ?

   Elle me balança encore un autre coussin, mais que je pus éviter. Elle se remit ensuite sous sa couette, en poussant un petit grognement.

— Allez. Va t'habiller.

— Vas-y sans moi.

   Je décidais de me glisser sous la couette pour l'enlacer. Je posai ma tête contre elle, en commençant à déposer deux baisers sur sa joue.

— Arrête...

— J'arrête si tu viens avec moi.

— T'es pénible.

   Laylou se tourna vers moi et nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Elle me fixait de ses jolis verts et me souriait enfin. Alléluia.

— Je suis content ; maintenant tu souris.

— Merci de me remonter le moral. T'es pas si pénible que ça, en fait.

    Elle rapprocha ensuite son visage du mien pour m'offrir un baiser sur la joue. Elle se releva plus tard et s'habilla enfin à mon plus grand bonheur. Quinze minutes plus tard et une Laylou désormais heureuse, nous étions enfin dans la voiture. Les cheveux décoiffés et non maquillée, je la trouvais toujours aussi jolie. Durant le trajet, elle m'avait bien entendu harcelé de questions pour savoir où nous allions. Bien-sûr je n'avais pas craché le morceau, sinon cela n'aurait pas été une surprise. Vingt minutes plus tard, nous étions déjà arrivés. À peine étions nous sortions de la voiture, que Laylou commençait déjà à crier.

    Isa m'avait dit l'autre jour que Laylou adorait les animaux depuis qu'elle était toute petite. Surtout les chiens. J'avais donc décidé de l'amener dans une animalerie assez géante, puisqu'elle comprenait deux bons étages. Laylou avait enfin les yeux qui brillaient d'une autre manière et rien que ça, suffisait à me faire sourire.

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant