Chapitre 28

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Laylou courait de partout, comme une enfant.

    Elle avait d'abord voulu voir tout ce qui était hamsters, lapins, poissons... Pour enfin finir sur les chiots. Car oui, cette animalerie avait des chiots qui provenaient de la spa. Ils restaient quelques journées pour faire de la sensibilisation au public. J'en avais entendu parler et avais donc décidé d'y amener Laylou. Il était évident que cela lui plairait.

    Et c'était donc tout naturellement qu'elle visitait chaque recoin de l'animalerie et me tirait de partout.

— Tristan, regarde comme il est mignon ce lapin !

— Tristan, regarde ce bébé cochon d'Inde !

    Ayant terminé le premier étage, nous décidions d'entamer le second, là où se trouvait donc les fameux chiots. Je finissais de monter la dernière marche d'escalier, que déjà, Laylou courrait.

— Mon Dieu Tristan ! Il y a des bébés golden retriever !

    Je m'approchais sans plus tarder et aperçus déjà tous les différents chiots qui se collaient à la vitre. Laylou s'était baissée pour être à leur hauteur, avant de commencer à leur parler.

— Regarde ce petit chiot comme il est trop joli !

    En effet, il était assez mignon. Il sautait de partout et suivait Laylou à chaque fois qu'elle se déplaçait de droite et à gauche.

— Je veux trop le caresser, reprit-elle, visiblement déterminée à le faire.

     Ayant entendu les cris de Laylou, une femme de l'animalerie s'approcha de nous, tout en nous souriant.

— Vous voulez les toucher mademoiselle ? Je peux vous faire entrer.

    Son visage s'illumina et Laylou entra quelques minutes après dans le boxe. Le chiot qui l'a suivait tout à l'heure, n'arrêtait pas de lui sauter dessus. Elle le prit dans ses bras, puis commençait à lui faire des câlins.

Je crois qu'elle est tombée amoureuse d'un chiot. Oui, c'est certain.

    Nous sommes restés environ une heure dans cette animalerie, avant de décider d'aller manger quelque chose. Bien-sûr, il avait fallu que je force Laylou, avant qu'elle ne décide de me suivre. Elle ne voulait absolument pas quitter le chiot. Devant faire une petite chose avant, mais sans Laylou, je lui indiquais donc le bar qui était en face. Elle partait sans trop me poser de questions, tandis que je me retournais.

**

PDV Laylou

   J'observais Tristan s'éloigner, téléphone collé à l'oreille. Je ne disais rien, puis rentrai dans ce bar. Mais soudainement, quelqu'un m'attrapa par le bras. Je me retournai d'un coup, mes yeux s'arrondissants de surprise quand j'aperçu Aaron avec deux autres garçons.

— Tu es toute seule ? me demanda-t-il aussitôt.

— Non. Je suis avec quelqu'un, lui répondis-je, encore sur ma réserve par rapport à hier soir.

— Je vois. Reste avec nous en attendant, non ? continua-t-il, en me souriant étrangement.

– Non merci Aaron. Je vais m'asseoir un peu plus loin. Salut.

Je commençais à partir, quand il me retint par le bras.

— Lâche-moi Aaron, soufflai-je.

— Viens avec nous, reprit-il, insistant. Ta petite copine nous rejoindra, continua-t-il, un petit clin d'œil s'ajoutant en supplément.

Hum.
Ma petite copine...

— Ce n'est pas une fille. C'est...

— C'est moi sa petite copine, me coupa une voix dure. Lâche-la avant que je ne m'énerve sérieusement.

    Tristan était apparu comme ça. Il se trouvait derrière Aaron et semblait très énervé.

— Tiens, c'est donc toi qui accompagne Laylou ? " Tu veux te joindre à nous, alors ? demanda aussitôt Aaron avec plaisanterie.

    Tristan s'approcha de moi, puis me prit la main.

— Nous avions déjà prévus d'autres choses. Allez, salut, reprit-il.

    Et c'est donc comme ça que nous partions de cet endroit, Tristan étant visiblement agacé étant donné qu'il ne prononçait plus rien. Cinq bonnes minutes plus tard, nous étions arrivés dans un autre bar. Nous nous asseyions face à face, mais toujours sans rien nous dire. Quelques secondes après, il me regardait de nouveau.

— Il ne t'a rien fait j'espère ? me demanda-t-il.

— On s'est juste rencontrés comme ça. Il ne s'est rien passé.

— Fais attention. Je dis ça pour ton bien.

     Nous continuons donc de boire, dans le silence qui était malheureusement revenu. Nous avions fini quinze minutes plus tard. Tristan me ramena donc chez moi. Pendant le trajet, il n'y avait aucun regard, aucun mot échangé. Vingt minutes plus tard, nous étions arrivés chez moi. Tristan m'ouvrit la porte, avant que je ne le remercie. Nous avancions jusqu'à la porte, en montant les petits escaliers, quand Tristan m'attrapa par le bras. J'étais à une marche d'escalier de plus que lui. Ce qui bien-sûr, me faisait donc retrouver à sa hauteur.

— J'espère quand même que tu as aimé cet après-midi, dit-il d'une voix basse.

— J'ai adoré cet après-midi. Merci beaucoup de m'avoir remonter le morale, dis-je en souriant, avant d'encercler mes bras autour de son cou.

    Tristan m'entoura finalement de ses bras, avant que je ne dépose un baiser sur sa joue.

— C'est pour aujourd'hui.

— J'en voudrai plus, si tu vois ce que je veux dire, répliqua-il, en m'offrant déjà ce sourire malicieux et taquin.

    Je commençais à m'approcher de ses lèvres, avant de lui mettre un petit coup contre son front. Je me détachais ensuite de lui et avant de rentrer chez moi, je m'exclamais :

— Ça, c'était pour le coup du stylo sur le front. Allez, à demain.

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant