Chapitre XLVII- Passion

5.7K 567 119
                                    

Coucou!

Comme promis, un nouveau chapitre! Ce chapitre, dès le moment où je l'ai écrit, j'ai rêcé de le poster! Il a quelque chose de différent des autres, je trouve, plus... passionnel...?

Par contre, j'ai mal fait mes comptes: en publiant cette partie, je n'ai plus 10 chapitres d'avance mais seulement 9 et comme le chapitre 57 me pose des problèmes et que je suis BCP plus occupées que pendant les vacances, je pense que vous devrez attendre 1 semaien ou 2 avant d'avoir un nouvel update (vous me connaissez, je ne publie ABSOLUMENT pas régulièrement^^).

Chapitre relu à l'instant. On peut dire que ce chapitre se divise en 2 parties, et là c'est la 1ere. La 2nde sera dans le chapitre suivant. D'ailleurs le chapitre 48 est assez inutile en fait... Si un jour je me fais publier et qu'on me demande de l'enlever, je comprendrais... Vous me direz ce que vous en pensez lors de la prochaine mise à jour!

BREF!

BONNE LECTURE!

***

Affalé sur un des canapés de la suite d'Helena, Gabriel repensait à ce que lui avait dit l'Elue quelques heures plus tôt : « j'ai essayé de voler... Mais mes ailes ne se sont pas ouvertes ». Il avait très bien compris ce qu'elle avait insinué par-là : elle avait tout bonnement sauté du haut d'une falaise. La seule pensée de voir le corps fragile d'Helena en chute libre sans rien pour la retenir lui donnait la nausée.

Néanmoins, il la revoyait également en train de se battre contre lui, dans l'arène, déterminée à combattre pour sa survie. Il était conscient qu'Helena avait évolué depuis le jour où elle avait sauté de cette falaise, mais il ne cessait de se demander si découvrir tous les mensonges de sa mère et faire face aux menaces d'Ambre ne risquait pas de la briser à nouveau. D'un autre côté, il faisait sans aucun doute partie des choses qui risquaient de briser l'esprit de la jeune brune : il ne cessait de lui manquer de respect et de la traiter comme un objet. Le seul problème étant bien évidemment qu'elle n'était rien d'autre que cela : elle était devenue cette marchandise de luxe le jour où elle avait mis les pieds dans son Royaume, mais maintenant qu'elle avait volontairement abandonné sa propre vie entre les mains du prince, elle n'était officiellement plus rien, et elle le savait, tout comme lui...

Le bruit sourd qu'émit la porte de la salle de bains en se refermant tira le prince de ses pensées.

Ils avaient quitté l'arène un peu plus tôt dans la journée, décidant de manger un morceau avant de reprendre l'entraînement, qui ne cessait d'augmenter en puissance et en férocité.

Helena était allée se doucher, tandis que Gabriel s'était contenté d'un sort pour remettre son costume beige à la place de son attirail d'entraînement.

La jeune fille sortit donc de la salle de bains, vêtue d'un simple jean noir à taille haute et d'un large pull rouge en mohair décoré de tulle transparent sur les épaules et le décolleté. Les bretelles de son soutien-gorge en fine dentelle noire ressortaient derrière le tulle. Elle ne portait pas de chaussures et ses cheveux étaient ramenés en un chignon désordonné sur le haut de son crâne. Elle ne portait pas non plus de maquillage, mais sa peau lisse et ses grands yeux bleus n'en avaient pas vraiment besoin.

Avec un soupir, elle se laissa tomber sur le fauteuil de cuir situé en face du canapé où se trouvait Gabriel. Sans se soucier de paraître jolie ou raffinée, Helena replia ses jambes et posa sa tête sur ses genoux, fermant les yeux. Elle semblait avoir cinq ans de moins, dans cette position, et ses traits détendus lui donnaient l'air d'une petite fille endormie. Gabriel s'en voulut presque de la faire revenir à la réalité.

Les RoyauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant