Chapitre 39

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    Isa partait chercher les clés de la voiture, et je prenais le chiot dans mes bras. Nous sommes donc parties précipitamment, sans prendre de veste, ni de parapluie. Rien. Tout le long du trajet, Isa affichait un grand sourire. Et ça, je savais bien pourquoi. Nous sommes arrivées quelques minutes plus tard. Isa s'avança en moins de deux près de la porte d'entrée, et toqua immédiatement. Catherine et Thomas vinrent nous accueillir tous les deux, enjoués.

— Joyeux anniversaire Laylou, déclarent-t-ils en même temps, toujours ce sourire aux lèvres.

— Merci beaucoup. Mais vous vous en rappeliez... ? demandai-je timidement et à la fois étonnée.

— Bien-sûr, Tristan ne parlait que de ça à longueur de journée !

— Il est là ? questionnai-je dans un haussement de voix.

— Il est parti faire un jogging il y a une demi heure, m'expliqua Catherine.

    Je donnai délicatement le chiot à Isa, avant de me retourner et de partir. J'entendais déjà les cris d'Isa, mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Il fallait que je le retrouve et que l'on s'explique au plus vite. Des gouttes commençaient à arriver et pourtant, cela ne m'empêchait pas d'avancer. Je me dirigeais vers un parc, en sentant le vent se lever. La pluie faisant désormais son arrivée, je me dirigeais vers une sorte d'abri. Je tournais légèrement ma tête, essoufflée, quand je vis soudainement quelqu'un assis sur un banc. À peine à quelques mètres de moi.

— Tristan !

   À l'entente de ma voix, il tourna sa tête de mon côté. Je m'approchais de lui, les cheveux trempés.

— Mais que fais-tu ici ? me demanda-t-il, le visage peint par l'étonnement.

    Il portait un t-shirt gris, avec un jogging noir ; son t-shirt était d'ailleurs mouillé a cause de la pluie.

— J'ai lu ta lettre... dis-je, désormais face à lui.

   Tristan s'avança pour me prendre les mains. Ses yeux brillaient de plusieurs émotions, ce qui me fit accélérer les battements de mon coeur.

— Ne me quitte plus, repris-je d'une voix à peine audible.

   Il glissa ses bras derrière mon dos et me resserra tout contre lui. Ma tête tapa son torse et je sentis la sienne se poser sur la mienne. Mes mains se serrèrent contre son t-shirt qui sentait son parfum.

— Je t'aime, entendis-je, avant que ses lèvres ne se posent sur les miennes.

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