Chapitre 40

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    Je laissais glisser mes mains sous son t-shirt à la recherche d'un peu de chaleur.

— Tu es gelée, répliqua Tristan. On rentre chez moi.

     C'est vrai qu'il faisait froid et que je n'étais vêtue que d'une robe. Me rappelant que je portais une robe blanche, plus particulièrement, je me mis à rougir, puis à essayer de cacher mon haut de corps avec mes bras. Tristan lâcha aussitôt un rire, puis retira soudainement son t-shirt pour me le mettre sur moi.

— Tu vas attraper froid... repris-je, gênée par son geste.

— Je ne tombe jamais malade, répliqua-t-il dans un clin d'œil.

   La pluie commençant à s'intensifier, nous courrions jusqu'à chez lui, bien trempés. À peine rentrés, que déjà, trois personnes arrivèrent vers nous.

— Mon Dieu vous êtes trempés ! intervint aussitôt Isa, d'une voix affolée.

— Dépêchez-vous de prendre une douche et d'aller vous changer, continua la mère de Tristan.

— Ah c'est beau l'amour... s'ensuit le père de Tristan, tandis que je souriais.

     Bien-sûr, cela attisait les regards noirs d'Isa et Catherine. Pour ne pas se faire davantage gronder, nous partions donc dans la chambre de Tristan. Une fois dans la pièce, il se dirigea vers son armoire pour me lancer un t-shirt et un caleçon.

— Prend ça et va prendre ta douche. Il y a des serviettes propres, dit-il, en m'indiquant du regard la porte d'à côté.

     Je le remerciais et me dirigeais donc vers la salle de bain. Je revenais plus tard dans la chambre, et remarquais que Tristan était désormais torse nu sur son lit et lisait un livre.

— Depuis quand tu lis toi ? demandai-je perplexe, en m'avançant près de lui.

— Depuis toujours, répondit-il dans un sourire taquin.

— Ton livre est à l'envers idiot, continuai-je en souriant.

     Il me regarda, puis jeta en vitesse son livre. Je rigolais, avant de le voir s'avancer vers moi. Je n'eus le temps de rien de plus, qu'il me porta d'un coup sur son épaule.

— Lâche-moi idiot ! répliquai-je, en me secouant dans tous les sens.

     Tristan se dirigeait vers la salle de bain. Il se mit soudainement à activer l'eau pour ensuite me poser dans la douche.

— C'est gelé ! Tristan ! pestai-je, pendant que lui riait.

    Agacée, je lui pris le bras et le tirai aussitôt vers moi. Voilà, il était tout mouillé.

— J'espère que ta douche te plaît.

— J'adore les douches comme ça. La prochaine fois, on essaye sans nos habits.

    Je lui donnai une petite frappe sur l'épaule, avant qu'il ne m'embrasse. Sa main derrière ma nuque, il accentuait le baiser, ce qui me fit frissonner de plus belle. Mon coeur battait très vite et pourtant, ce n'était pas pour me déplaire. Tristan déposait un baiser sur ma joue, dans mon cou, puis se relevait.

— Reste là, je vais te chercher d'autres vêtements.

    Il revenait, puis me tendait sa main pour m'aider à me relever. Je le remerciais, puis me changeais pour la seconde fois. Tristan revenait ensuite dans la pièce, sèche-cheveux en main. Je le remerciais et partais de la salle de bain pour le laisser se doucher.
Quelques bonnes minutes plus tard, Tristan en sortait, puis descendait en bas. Il revenait finalement avec mon chiot dans ses bras.

— Je vois que mon cadeau t'a fait plaisir, déclara Tristan, en me le donnant.

— Je suis tellement contente si tu savais. Merci beaucoup, répondis-je en caressant ma boule de poil.

— Comment vas-tu l'appeler ? me demanda-t-il, en prenant place à mes côtés.

    C'est vrai que je n'avais pas encore réfléchi à son prénom... Disons que les événements ne m'avaient pas laissé le temps de réfléchir à cela.

— Je ne sais pas... Tu penses à quoi, toi ?

— Hum... Que penses-tu de Titan ? Ou alors Hulk ?

— Euh... Non, répliquai-je. Tu adores les prénoms de dessins animés ?

     Il acquiesça de la tête, avant de me montrer une petite figurine qui se trouvait sur mon bureau. C'était Iron man.

— Voilà ! Iron ! nous exclamions en même temps.

— Son nom sera donc Iron, continua Tristan, ravi.

    J'acquiesçais de la tête, avant de prendre Iron dans mes bras. Je me couchais ensuite dans le lit et Tristan me rejoignit, le regard braqué sur Iron.

— J'espère que ce petit ne va pas me remplacer, quand même.

— Peut-être. On ne sait pas...

    Tristan sourit, avant de glisser un bras autour de ma taille.

— Je t'aime, dis-je spontanément, les yeux braqués sur lui.

     Il resserra son étreinte autour de moi, avant de dire :

— Et moi je t'aime encore plus.

Little Bad Boy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant