Chapitre 27

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PDV Loïs

    Ça fait déjà quarante bonnes minutes que je suis réveillé et je viens tout juste de finir de déjeuner. Il est déjà huit heure quarante et nous commençons les cours à neuf heures. Bien-sûr, je n'ai pas réveillé Romane. Je compte la réveiller dans cinq minutes.

Moi sadique ? Oui un peu.

    Je terminais de ranger la vaisselle propre et je me dirigeais ensuite dans ma chambre. J'ouvris la porte et allumai directement la lumière.

— Dégage Loïs ! Je dors ! dit-t-elle immédiatement, à peine un pied posé au sol.

    Je lâchai un rire, avant de répliquer  :

— Si tu as envie de dormir, tu dors. Mais bon les cours commencent dans vingt minutes.

    Elle se leva en trombe du lit et me lança aussitôt un magnifique regard noir.

— Tu n'as pas osé Loïs Wilson !

— Pas du tout, répondis-je, souriant.

    Elle me balança un coussin, puis deux, puis trois.

— Je même pas d'affaires sur moi ! Amène moi chez moi, vite !

     Je rigolais mais décidais quand même de l'amener chez elle. Bon c'était quasiment sûrs que nous allions arrivés en retard, mais après tout, je m'en fichais un peu. Le trajet se fit en silence. Je sentis quand même le regard pesant de Romane, sur moi. Arrivés chez elle, elle ouvrit en trombe la portière, avant de la claquer violemment. Je lâchai un rire et décidais donc de l'attendre à l'intérieur de la voiture.

     Quelques minutes plus tard, Romane revenait et nous étions enfin partis : direction le lycée. Bon nous sommes arrivés avec trente minutes de retard, mais au moins nous étions là. Heureusement pour nous deux, nous avions entraînement de foot. Nous nous dirigions donc vers les vestiaires et sur le chemin, j'ouvris mon sac afin de lancer quelques affaires pour Romane.

— C'est quoi ? me demanda-t-elle aussitôt, perdue.

— Des affaires de foot. Je me suis dit que tu n'aurais pas pensé à les prendre.

     Elle leva les yeux au ciel, avant de dire :

— Merci. Mais qu'est ce que je ferais sans toi ?

— Rien. Vraiment rien.

    Un léger sourire apparu sur son visage, avant que nous prenions ensuite deux portes différentes.
Dix minutes plus tard, nous étions changés et donc prêts. Arrivés dans le gymnase, je vis pleins de ballons roses et bleus accrochaient de partout. Je lançai un regard à Romane, qui haussa les épaules pour dire que elle non plus ne comprenait pas. J'aperçus l'équipe qui étaient un peu plus loin. Et dès qu'ils nous repérèrent, ils sourirent. Même mon père.

Il se passe quoi ?

— Enfin ! s'exclama Jordan.

— J'ai gagné mes cinquante euros ! renchérit Clément.

Ne me dites pas qu'ils avaient parié... ?

— Comment as-tu osé, Clément ! intervint Romane, rouge de colère ou bien de honte.

    Tous les garçons se précipitèrent sur Romane et moi afin de nous enlacer dans un grand câlin collectif.

— FÉLICITATIONS ! crièrent tous en chœurs, contents.

— Euh. Les gars calmez-vous... dis-je tout bas, en essayant de me séparer d'eux.

— Ah non ! Enfin le grand jour est arrivé ! Tu sais bien que c'était archi chiant, quand tu nous parlais d'elle pendant des h...

    Je plaquai agressivement mes mains sur la bouche de Jordan. Il me fit un clin d'œil et je le lâchai donc. Je me retournais pour voir Romane, tout sourire.

— Non mais c'est pas ce...

— Je ne crois rien, je constate juste.

    Je soupirai et passai ma main dans mes cheveux. C'est pas vrai... Je passe pour quoi, moi maintenant ?

— Bon c'est pas tout mais champagne ! rigola Ben.

    Je me tournais vers lui et lui lançais un regard
qui en disait long sur mes intentions

— Peut-être pas finalement ! reprit-il dans les secondes qui suivaient.

Tout le monde rigolait, même Romane.

**

PDV Romane

    Après mettre changé, je revenais dans le gymnase puisque le coach voulait nous annoncer quelque chose. Je croisai Loïs dans le couloir et je me précipitai donc vers lui.

— Alors comme ça, on ne faisait que parler de moi pendant des heures ? demandai-je avec amusement.

    Il me regarda mais détourna vite son regard du mien. Oh. Il est gêné.

— Sois pas gêné Loooooooïs !

    Il mit sa main dans mes cheveux et les ébouriffa. Plus tard, arrivés au gymnase, je me dirigeais vers Ben et discutais un peu avec lui, en attendant les quelques retardataires. Le reste du groupe arriva quelques minutes plus tard et le coach pouvait enfin commencer à parler :

— J'ai à vous parler d'une chose importante.

— L'équipe féminine va arrêter de s'entraîner avec nous ?? demanda Clément, déjà heureux.

     Certains échappèrent des rires, pendant que le coach soupirait.

— Non ce n'est pas ça Clément. C'est pour vous dire que...

— Que Loïs et Romane vont se marier ?! cria Jordan.

    Là tout le monde explosa de rire, même le coach. Je jetais un regard à Loïs et il m'adressa un clin d'œil. Après ce moment assez gênant, le coach reprit enfin la parole :

— Je vous ai réuni pour vous annoncer que dans une semaine, nous partirons pendant quatre jours, spécialement pour nous entraîner.

— Mais on peut s'entraîner ici, répliqua Baptiste.

— Je sais bien idiot. Mais si j'ai organisé cela, c'est que pendant ces quatre jours, nous serons avec la célèbre team... The Shadows ! continua-t-il, en levant les bras en l'air. Et tout cela grâce au père de Romane ! Le célèbre Alex Turner !

Non mais non...

— On va le rencontrer ?! s'écria Jordan.

Oui Jordan est très fan de mon père. Même un peu trop.

— Eh bien oui ! répondit le coach, tout souriant.

     Je crois que mon visage se décomposa lorsque les garçons laissèrent exprimer leur bonheur.

One love One passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant