Chapitre 37

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— Ils ne sont pas possibles... râlai-je en me débarrassant de ce truc, qui comme vous l'aurez deviné, est un préservatif.

— Vraiment... soupira Romane.

    Elle s'écroula ensuite sur le lit et je fis de même. La trouvant un peu trop loin à mon goût, je la rapprochais pour la faire coller à mon corps. Je l'embrassai et quelques minutes plus tard, Romane se releva pour attacher ses cheveux bruns.

— Bon, il faudrait peut-être aller manger, dit-elle en resserrant sa couette.

    Je tournai la tête, regardai l'heure et vis qu'en effet, il était temps de manger. Je me levai difficilement du lit et nous partions donc en direction du réfectoire. Arrivés en bas, la plupart des gars étaient déjà là. Romane me suivit et nous prenions donc place avec notre équipe. Romane discutait avec Clément pendant que moi, je n'arrêtais pas de le fixer. Il faisait de même, mais un sourire idiot scotché sur son visage.

    Il détourna son regard de moi puis le dirigea vers Romane. Il la fixa quelques secondes, avant de reposer son regard sur le mien. Il me fit un clin d'œil, l'air amusé. Je fronçais les sourcils, avant de sentir une pression sur ma cuisse. Je tournai la tête pour apercevoir Romane qui m'adressait un sourire. Elle me faisait de légères caresses avec son pouce.

— Laisse le faire, me chuchota-t-elle.

Je lui rendis son sourire et embrassai sa main, avant de souffler :

— Tu as raison.

    Elle me sourit une nouvelle fois et les plats arrivèrent. Je lançai un dernier regard à Roméo et vis qu'il avait le visage crispé, signe qu'il était en colère. Je lui adressai un magnifique sourire tout droit sortit du coeur, en accompagnant ceci d'un clin d'œil exprimant toute ma sympathie envers lui. Le repas terminé, nous remontions tous dans nos chambres respectives. Romane et moi avions bien compris que nos pères voulaient qu'on dorment ensembles, vu tous les signes qu'ils nous avaient fait à table. Romane avait donc décidé de revenir dormir dans la chambre et disons que j'étais plutôt content. Ne nous mentons pas.

    Nous sommes donc passés dans la chambre de son père pour récupérer ses affaires. Arrivés dans ma chambre, enfin notre chambre désormais, Romane s'installa sur le canapé et alluma la télé. Elle voulait regarder je ne sais quoi. Je lui ai bien précisé que demain nous devions se lever tôt, mais elle n'a pas voulu m'écouter. Je décidai de me joindre à elle, après avoir enfilé un short et enlever mon t-shirt.

    Je me posais donc à côté d'elle, mais Romane était tellement absorbée par ce film, qu'elle ne remarquait même pas ma présence. Je soupirais pour bien lui faire signe que son cher et tendre petit ami était bien là, mais en vain. Elle était scotchée à cet écran. Je posais ma tête sur son épaule, mais elle restait complètement stoïque.

Troisième tentative.

J'approchai mes lèvres de sa peau et commençais à lui déposées des petits baisers sur sa joue. Toujours rien. Je pestai, puis me levai du canapé, mais une main m'attrapa directement. Je me retournai pour apercevoir Romane, un léger sourire au coin.

— Allez viens. Je blaguais.

    Je repris donc place, content. Romane posa sa tête sur mon épaule.

— T'es vraiment chiante comme fille, dis-je en souriant, je l'avoue.

— Oui mais juste avec toi.

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