One love One passion

Chapitre 44

PDV Loïs

    Un peu plus de un mois est passé depuis notre première nuit ensemble. Depuis cette nuit, notre relation n'a cessé de se renforcer ; tout va donc très bien entre nous deux. Nous nous cherchons toujours, comme chien et chat. Nous avons eu, d'ailleurs, le privilège d'avoir un nouveau surnom, au sein de l'équipe « les emmerdeurs amoureux ».

     La sonnerie retentit dans tout le lycée, me sortant subitement de mes pensées. Je rassemblai donc mes affaires, puis partis de la classe. Je rejoignis le reste du groupe qui était déjà dans les vestiaires. Je commençai à enlever mon t-shirt, quand j'entendis des petits cris. Je me retournai pour voir tous les mecs avec un grand sourire aux lèvres.

— Quoi ? questionnai-je.

— C'est la petite Romane qui t'a fait ce suçon vers ton épaule ?! s'exclama Jordan.

Ah merde.
J'avais oublié ce détail.

— Oui. C'est une petite tigresse, avouai-je, en lui adressant un clin d'œil.

    Les garçons se mirent à rire. Oups. Je pense que Romane va avoir le droit à des petites remarques.
Après s'être tous changés, nous nous dirigions donc vers le gymnase. Arrivés là-bas, mon regard se posa directement sur Romane. Elle était en train de parler avec mon père. Il faisait de grand signe et elle n'arrêtait pas de rire. Mon paternel siffla ensuite, signe que nous allions commencer l'entraînement . Je passai entre les mecs, pour arriver vers Romane et poser ma main sur son épaule.

— Je suis désolé, annonçai-je tout bas.

Elle se retourna et me dévisagea.

— De quoi, Loïs ? demanda-t-elle, perdue.

— Je préfère m'excuser d'avance, repris-je, avant de la laisser.

Elle me regardait perplexe, mais ne disait rien.

     Quand mon père eut fini son discours, les gars se rapprochèrent de Romane. Jordan s'avança vers elle et lui chuchota quelque chose à l'oreille. Elle passa de l'incompréhension à la colère, pour enfin se retourner vers moi afin de me lancer un regard noir. Je ne pus m'empêcher d'afficher un grand sourire.
Mince. J'adore embêter cette fille.

    Cela faisait déjà heure heure que nous avions attaqué l'entraînement de foot et Romane ne m'adressait toujours pas la parole. Nous devions faire des équipes de deux et bien-sûr, la question ne se posant même pas, je pris directement Romane avec moi.

— Désolée mais la tigresse pourrait te faire mal si tu restes avec elle, dit-elle avec ironie.

— T'inquiètes, je suis déjà habitué, lançai-je avec un sourire narquois.

    Elle roula des yeux mais ne dit rien de plus. Un coup de sifflet se fit entendre une nouvelle fois.
Notre coéquipier, qui était désormais notre adversaire, devait essayer de briser notre défense et de marquer un but. Romane décida d'attaquer pendant que moi, je défendais. Elle commençait à s'avancer vers moi et essaya directement de m'éviter. Bien-sûr, j'attrapai aussitôt le ballon. Mais à peine quelques secondes plus tard, elle me le reprit. Elle afficha un petit sourire de victoire.

— Bon cette fois, on passe aux choses sérieuses, annonçai-je en lui adressant mon plus beau sourire.

    Elle hocha la tête en guise de réponse. Je me précipitai donc vers elle et elle essayait tant bien que mal de parer mes attaques. Je savais que j'étais un peu plus fort qu'elle, mais je décidais de la laisser gagner, pour cette fois. Je fis donc semblant de laisser une feinte et elle se précipita directement dessus. Elle courut ensuite à toute vitesse et marqua un but. Romane revint ensuite vers moi quelques minutes après, un énorme sourire scotché aux lèvres. J'allais dire quelque chose, quand elle sauta sur moi. N'ayant pas un bon appui, nous tombions à la renverse. Romane releva sa tête de mon torse et me fixait, un léger sourire en coin.

— Arrête de me laisser gagner crétin. Je veux que tu joues sérieusement, dit-elle en me donnant une légère tape sur la tête.

Elle voyait vraiment tout.
Cette fille est trop forte.

— OK. J'arrêterais et je serais donc sans pitié, désormais, avouai-je en lui ébouriffant ses cheveux.

— T'as intérêt.

     Je laissai échapper un rire. Nous allions nous relevés, quand j'entendis une voix résonner d

— MON LOÏSOUNET !

   Romane et moi tournions la tête en même temps.

Oh non.
S'il vous plaît ! Pas elle !