Un instant, j'y croyais vraiment

Partie 11

Toute l'attention est tiré sur lui maintenant ! Avec son air choqué, il nous fixe incrédule. Puis tout le monde se tait. Plus aucun son ne s'entend autour de nous, rien. Adam ne put s'empêcher d'émettre un petit cri d'amusement. Puis Addelyn fit la même chose, et tout le groupe suit. Tout le monde est plié en 2 tellement ils ont mal au ventre de rigoler. Jack me traine à l'intérieur de la voiture pour ne pas se sentir haineux. Les autres ont même pas remarquer qu'on s'était déplacé. Les minutes passent et ils rentrent un par un dans la voiture. Enfin tous bien placé, Adam démarre la voiture. Cameron me regarde un large sourire sur son visage. Je tourne ma tête en direction la vitre pour éviter de croiser son regard. J'en suis sur qu'il éclatera de rire pour la troisième fois. J'admire le paysage malgré la nuit sans lune. Les arbres prennent une allure de plus en plus étrange. Surement la fatigue. Un coup ils forment un chat pour l'autre coup un fantôme. Du délire ! Je préfère fermé mes paupières pour imaginé une scène beaucoup plus joyeuse. Le sommeil me gagne et m'endors contre la vitre. Mon rêve, impossible de le comprendre. Un coup je me trouve dans mon appartement avec ma sœur entrain de boire mon café matinal puis la seconde d'après je suis dans ma chambre d'enfance. Des souvenirs emplissent ma tête et je sens des larmes couler sur mes joues malgré mon sommeil. La mort de ma frangine à été la plus dure à endurer. Le pire c'est que tes parents t'y donnent la faute de son décès. Je les hais ! La vitre où ma tête est posé dessus s'ouvre puis l'air frais pénètre dans la voiture. Cela me réveille directement. Je me rend compte que la voiture est garée devant le bâtiment où je réside. J'ai tellement dormi que Adam à déjà déposé tout le monde à part moi et Cameron. J'ouvre la portière et je le remercie avec un grand sourire. Il me le rend puis s'en va. Les portes électriques s'ouvrent puis nous entrons. En attendant l'ascenseur, Cameron commence à me parler.

-" Tu as bien dormi ?

- J'ai bien dormi mais mon rêve n'était pas celui que je préférait.

- C'est ce que je vois grâce au larmes que tu as versé."

Je pose mes mains sur mes joues et je sens encore l'humidité de mes larmes. Je repense à mon cauchemars que je viens de faire. Des flashs traversent mes esprits et je revoit ma sœur immobile à côté de moi. Je compris qu'elle était morte quand je ai pris la main. Les larmes que j'avais reversé auparavant roulent sur mes joues. Il n'a pas le droit de me voir dans cet état. Marre d'attendre cet ascenseur, j'ouvre la porte des escaliers puis les montent. Cameron me court après mais je n'y prête pas attention. Il réussi à me rattraper puis saisi ma main. Je retourne essayant de cacher mes yeux de mes mains mais impossible. Je laisse tomber au bout de quelque seconde. La situation doit être ridicule, une fille qui pleure avec un robe déchiré au milieu de ses seins et un gars devant elle qui l'admire. Sa main touche mon visage pour essuyer une de mes larme. Quand il fini, il me relâche la main puis je monte les escaliers avec plus de délicatesse cette fois. Enfin arrivé en haut je demande à Cameron de me rendre les clés qu'il avait mit dans sa poche. Il me les tends gentillements puis j'ouvre la porte de mon tout simple appartement. Je l'entends murmurer quelque chose mais je ne comprend pas. Je me retourne puis vois Cameron coincé dans sa poche à cause de son plâtre. J'éclate de rire devant sa mine hyper sérieuse. Je le tire par le bras pour le délivrer de sa poche. Je prends du savon glissant ce qui le délivre en quelques secondes.

-" Tu cherchais quoi dans ta poche ?

- Mes clés que je n'ai toujours pas pu récupéré.

- Tu veux que je t'aide ?

- S'il te plaît !

- Et bah attrape moi d'abord !"

Je cours comme une folle dans le salon puis dans la cuisine pour éviter de croiser Cameron. Malheureusement pour moi je me fait quand même attraper dans un coin de l'appart. Il me retourne brusquement pour me faire face. Ses lèvres ne sont qu'à quelques centimètres des miennes.

-" Maintenant tu as l'obligation de m'aider !

- D'accord, d'accord !"

Je met ma main dans la grande poche avant de son sweat pour y récupérer un trousseau de clé. Je l'agite devant son nez comme si c'était une horloge à faire hypnotisé. Il me l'arrache littéralemnt des mains. Son visage se rapproche de plus en plus vers moi et il s'apprête à .........................