Chapitre 4

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Le cœur de Naël est complètement vide. Depuis quelques années, il essayait de faire plaisir à ses parents en n'étant sociable même si cela lui demandait beaucoup d'énergie. Dommage pour ses parents, ils pensaient le faire plaisir.
Dans la chambre des parents :
- tu crois qu'on auraient dû lui demander son avis ? Et s'il redevient asocial . J'ai peur chéri. Je ne veux plus le voir comme avant. Je ne veux plus revivre ce calvaire, tu comprends ? Appelle et dire non pour la fille, s'il te plaît.
- j'espère que tu n'est pas sérieuse Fleur, n'y compte pas. Elle viendra et c'est tout. Comment peut tu songer une seconde à une chose aussi absurde. Ton fils va s'habituer, de toute façon, il n'a pas le choix. Compris ? Et je n'ai plus envie d'en parler !
Ce fut un tel silence de mort que l'on pouvait s'entendre respirer.
Décidément, le sort s'acharnait sur le pauvre Naël. Cette nuit fut longue or comme toujours, l'aube arriva. Tout le monde était déjà réveiller dans la famille. Le père et la mère allaient bientôt partir au travail. Quant aux enfants : Théophile partait avec ses parents car il ne voulait pas prendre sa voiture, Dorine faisait sa valise pour un week-end avec sa copine Sarah. Naël malgré qu'il soit réveiller ne voulais ni descendre ni voir ses parents et la seule perspective de déjeuner avec eux l'énervait. C'était la coutume chez les Perle de partager le plus de repas possible ensemble. Ils essayaient du mieux qu'ils pouvaient de le respecter. Et puisqu'ils ne pourront manger ensemble ce midi et que ce soir ni Théophile ni Dorine n'étaient là. Il fallait au moins déjeuner en famille ce matin. Malgré sa mauvaise humeur, Naël ne peut y échapper donc il descend et s'installe après un bref "bonjour"
- bonjour bien dormi ? Renchérit la mère.
- je crois que j'ai eu meilleur nuit dans ma courte vie !!!!!!!!!
Il régnait une lourde atmosphère et personne ne voulait énerver Naël plus qu'il ne l'était déjà. Ils le craignaient tous sur ce point là car il n'avait pas coutume de s'énerver mais quand ça arrivait. Tout le monde savait qu'il était pire que le père. C'est pourquoi, ce dernier même dans la sévérité de ses paroles tachait de ne pas non plus en dire trop.
- tu veux manger quelque chose de spécial ce midi mon chéri ?
- non maman ! Et ne t'inquiète pas pour moi !
M
En dépit de son humeur, il parlait à sa mère avec une douceur infini de peur de la voir pleurer. Il savait très bien la fragilité de sa mère face à lui, ses craintes envers sa capacité. Donc il la ménageait tant qu'il pouvait. Il se retenait d'exploser par contre il attendait sa cousine de pied ferme. Il avait bien l'intention de se soulager.
Il était peut être devenu social, pourtant il avait un mal fou avec les femmes. Elles sont trop fragiles à son goût. Elles s' emballaient pour un rien. Le changement constant de leur humeur l'exaspérait au plus haut point.
La matinée est vite passée. Naël à quant même une peur. Il réfléchit à une meilleure façon de faire les choses enfin de pouvoir non seulement lui faire payer à cette fille mais encore de faire plaisir à sa mère. Ça sonne il se lève et ouvre la porte.
- salut ! Ne reste pas planté, aide moi ! Mes affaires ne vont pas se prendre tout seul.
Elle avait aperçu gonel et elle a enchaîné.
- toi au moins tu as la chance, pas besoin de porter des affaires n'est ce pas ?
Gonel ne sais pas si c'est à lui qu'elle s'adressait donc il ne répondit pas.
- non mais ! Tu es bouché ou quoi ? Répond !
- c'est à moi que tu parles ? Gonel a prononcé cette phrase perplexe.
- à ton avis ? Bien sûr que je te parle.
- ah oui ! C'est génial de ne pas pouvoir porter des affaires surtout celle d'une fille aussi vulgaire que toi !
Naël ne comprenait plus rien. Cette fille ne lui disait rien qui vaille. Elle comptait piétiner son terrain de jeux et ça, il ne le trouvait pas drôle.
- comment tu t'appelle ? Je sais que tu es ma cousine rien de plus.
- moi, c'est Aïna Expraët ! Je suis désolée, j'aurais dû commencer par me présenter.
- et moi c'est....
Il ne put terminer la phrase cette conversation lui rappelait étrangement quelqu'un mais il se dit que ce n'était pas possible. Et puis il avait plein D'Aïna dans le même. Il n'avait pourtant jamais entendu ce nom à part ce jour là.
Aïna termina la phrase.
- ne t'inquiète pas je connais ton nom Naël Perle. Tu peux vivre tranquillement ! Bon à moins que tu ne veuille que je dorme dehors, tu m'aide à monter mes affaires dans ta chambre.
-comment ? Tu dormira dans la chambre de Dorine en attendant que la chambre d'amis soit prête. Et ne sois pas stupide.
- je ne peux dormir dans d'autres chambres que la tienne. Je n'aimerais pas que ta soeur découvre que je peux voir les fantômes.
- vraiment ? Pourtant tu ne t'ai pas gêné à adresser la parole à Gonel à ma présence !
- et alors ?
- tu es vraiment cinglé !
- il faut te faire réparer ton cerveau, tu es agaçant.
- ah ça alors ! C'est toi qui débarque chez moi et c'est moi qui suis agaçant. Tu dormira dans la chambre de Dorine c'est comme ça !
- non ! Et si elle découvre la vérité ?
- elle pensera que tu es folle. Ce qui est vrai donc du calme.
- tu te trouves drôle ?
- rassure toi, je n'essaye pas de l'être donc tu t'arrange avec tes fantômes. Ah aussi, débrouille toi pour tes affaires. C'est la deuxième porte à gauche deuxième étage. Allez Gonel on y va.
C'est impressionnant à cause de cette fille, Naël commence à éprouver pleins de sentiments qu'il ne se connaissait pas. Il ne voulait même pas la sentir. Dommage pour eux, une année ça n'a pas l'air comme ça mais c'est long . Douze mois. Si au moins ils étaient plus gentils l'un envers l'autre. Ce serait digérable.
Après avoir cuisiné le repas du midi, Naël appela Aïna, ils furent obligé de prendre le repas en tête à tête.
- pourquoi tu me déteste ? Elle avait posé la question sur un ton monocorde comme si elle appréhendait sa réponse.
- de ne te déteste pas. Tu es simplement grossière, insolente, je ne supporte pas. Voilà c'est dit. Une autre question ?
- oui! Es ce que tu peux me faire visiter la ville demain.
Elle s'en voulais énormément de s'abaisser à un tel point.
- pourquoi je le ferai ?
- pour être gentil ! Non ?
- je vais voir ce que je peux faire. Es ce que ma mère ta dit qu'on sera dans le même lycée ?
- oui ! Pourquoi.
- rien !...
Au moins, ils ne sont pas en train de se disputer. Mais un plus grand d'Angers encore enfuit mais tout près les attends. Vont-ils s'en sortir ?.... Mystère...

La Boîte De Pandore. (Terminée)Where stories live. Discover now