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R o y a l
( chapitre un ) — « un enterrement ensoleillé »

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— Toutes mes condoléances, Mademoiselle Yang. Votre grand-père était une personne formidable, nous regretterons tous son décès.

J'entends à peine la voix de l'homme à mes côtés, qui sonne comme un écho lointain. Mes pupilles vident d'émotions sont figés sur le cercueil qui s'enfonce un peu plus dans le sol, où repose le corps inerte de la personne qui m'a apportait de l'amour tout au long de ma vie. Les sirènes des pompiers jouent encore dans mes oreilles, alors que le souvenir du dernier jour de mon grand-père ne veut pas quitté ma mémoire. Je me revois encore revenir de chez Ae-Chan, après avoir aidé son père avec le magasin. Puis, la foule devant ma maison... et mon grand-père reposant sur un brancard, caché par le drap blanc qui voulait tout dire. Je ressens encore le déchirement qu'avait éprouvé mon cœur à ce moment-là, et le hurlement qu'avaient sortis mes cordes vocales. Mon grand-père, était mort. Il avait succombé à sa maladie, tout seul, enfermée dans notre grande maison. Il avait sûrement vécu ces derniers moments en buvant une tasse de thé, et regardant une énième série télévisé. Il avait sûrement jeté un coup d'œil à l'horloge, ce demandant quand j'allais rentrer pour lui préparer son plat préféré. Des moments heureux ce joue dans ma tête, alors que je reste paralysait devant la tombe de l'être le plus chère que j'avais.

— Iseul ?

La voix de ma meilleure amie me fait sursautée, et brutalement retombé dans la triste réalité qu'est la mienne. Je regarde autour de moi, essayant de reprendre mes esprits, puis constata que tout le monde était parti. Il ne restait plus que moi, et Ae-Chan. Un coup de vent fait voltiger mes cheveux bruns, alors que je regarde le ciel. Il fait un soleil éclatant – ça me rassure, l'enterrement de mon grand-père ne tombera pas dans le cliché.

— Comment tu vas faire maintenant ? La voix de la brune à mes côtés ce casse, signe qu'elle va pleurer.
— Aucune idée, ma voix contrairement à la sienne est monotone, je ne serais majeur que dans un an. Peut-être que j'irai en orphelinat ? Je n'ai plus de famille, dans tous les cas. Tu ne trouves pas le soleil magnifique, aujourd'hui ? Je ricane.
— Arrête ! Elle crie, me faisant sursauter.

Les yeux écarquillés de surprise, je me retourne vers elle. Ces yeux sont embués de larmes, ce qui me déchire le cœur encore plus.

— Arrête, elle murmure cette fois avant d'hausser le ton, depuis quand la tête brûlée et la boule d'énergie que Yang Iseul est, fait dans le cynisme ? Qui a osé dire que tu n'avais plus de famille ?! Tu m'a moi, et mon père ! Nous trouverons une solution, d'accord ? Je ne te laisserais jamais tombé. Alors maintenant arrête de faire la forte, au moins une fois dans ta vie. Ce n'est pas parce que tu pleures, que les gens te trouveront faible et pathétique... Tu as le droit de pleurer, tu le sais non ?

Je reste à fixer ma meilleure amie pendant quelques secondes, sans un mot. Lentement, un sourire triste ce dessine sur mes lèvres, alors que je diverge mes yeux sur la tombe blanche et surplombés de fleurs.

— Qu'est-ce que je ferais, sans toi ? Je dis d'une petite voix, à l'attention d'Ae-Chan.

Ma tête ce baisse, alors que mon corps commence à être pris de spasme. Une larme. Puis deux. Trois. Quatre. Et un torrent vient se déverser sur mes joues, alors que je cache mes yeux à l'aide de mes mains – qui sont eux-mêmes caché par mes mèches brunes.
Doucement, ma meilleure amie vient mettre ces bras autours de moi dans une étreinte qui a but de me réconforter.

C'était une question rhétorique : sans Ae-Chan, à présent, je serai seule et abandonnée.

•••

C'est quoi le bonheur grand-père ? Demanda la petite en mettant ces pieds dans l'eau, assise sur un petit ponton en bois au port.
— Pourquoi ? Tu n'es pas heureuse, joli Iseul ?
— Je... Si, peut-être. Je n'ai pas de parents, et à part Ae-Chan, tout le monde me trouve bizarre à l'école... Ils disent que je me bats trop ! Mais si c'est pour défendre ma copine, c'est bien non? Mais si je t'ai toi, c'est bien! Alors, je ne sais pas... C'est quoi le bonheur ?
— Le bonheur n'a pas une définition stricte, Iseul. Tu sais, tout le monde trouve son bonheur, son soleil et sa raison de vivre de différente façon.
— Son soleil ? Comment tu l'as trouvé toi, grand père ?
— Ta grand-mère. Tu sais c'est quoi l'amour, ma petite ?
— Tout le monde dit que c'est dégoûtant ! Même la maîtresse... Elle dit que l'amour, c'est nul !
— Peut-être, l'homme rigola, mais pour moi, c'est la chose la plus magnifique dans l'univers ! Un jour, tu tomberas amoureuse et le monde deviendra soudainement plus coloré. Mais tu es trop petite pour l'instant !
— Mais euuuh! Tout le monde dit ça!
— Haha!

•••

Je passe une main sur mon front en sueur, exténuée. J'ai passé les deux derniers jours à faire mes cartons, tout en pleurant sur mon sort. Je vais retourner à Busan, dans un orphelinat comme je l'avais prévu... Alors je vais vraiment être toute seule maintenant... Je chasse ces mauvaises idées en secouant la tête.
La chaleur étant horrible dans cet appartement, je sors rapidement dehors. L'air me fera peut-être du bien, qui sait ?
Mais, arrivée dans mon balcon, mes yeux tombent directement sur deux chaises. Elles sont anodines et insignifiante pour certains, mais pour moi, c'est la goutte de trop. Lentement, je glisse sur le mur et replie mes jambes contre ma poitrine. Je joue avec le médaillon que j'ai autour du cou. Ce collier... Habituellement, j'aurais rougit et aurait était en colère en repensant à l'histoire d'il y'a deux ans. Mais pas aujourd'hui.
Et, d'un seul coup, j'éclate en sanglot.

Je ne sais pas si il s'est passée une minute ou une heure pendant que je pleurais, mais mon téléphone qui ne fait que sonnée, me sors de mes pensées. J'attends un peu, histoire de me calmée, et attrape mon cellulaire dans ma poche arrière dès qu'il se remet à sonner.

— Allô? Je dis d'une petite voix.
— Mademoiselle Yang Iseul?

Je soupire, avant de me relever.

— C'est bien moi. Ne vous inquiétez pas, j'arriverais à Busan dans...
— Busan? Je suis désolé, vous devez vous trompez.

Je fronce les sourcils, avant de coller mon dos au mur, une jambe dessus, tout en séchant une larme encore présente sur ma joue.

— Alors, à qui ai-je l'honneur dans ce cas?

Ma réponse est tellement sèche, puisque je suis vraiment agacé qu'on me dérange dans un moment pareil. Quel malheur m'attend encore?
Mais croyez-moi, quand j'ai attendu la réponse de l'homme, je suis tombé de haut.

De très, très haut.

— Enchanté, je suis Monsieur Kim. Je travaille pour la famille royale Jeon.

( fin du chapitre )

hey!! alors oui, j'ai décidée de commencer cette histoire avant de finir FORGOTTEN. et ce premier chapitre est plutôt long comparé à ce que j'avais prévu ; 1150 mots.
qu'en avez-vous pensez?
votre avis est important!
je tiens à dire que mes publications seront irrégulière car j'ai d'autre histoire en priorité, et comme je suis au lycée maintenant c'est plutôt compliqué d'écrire quand je veux.
bref, j'espère que ce chapitre vous a plu et à la prochaine!
(je m'excuse mille fois pour les fautes)

❝royal❞  ━ jeon jungkookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant